Differential diagnosis of isolated single neurocysticercosis can be difficult, and management is controversial. We report here an original surgical strategy, and review previous studies reporting misdiagnosis, using the PRISMA guidelines. A 24-year-old man was admitted to our hospital for recent memory impairment, hypoesthesia of the right hand, and recurrent focal seizures without loss of consciousness. Brain MRI revealed a single ring-enhancing parenchymal lesion in the left superior postcentral gyrus, with large perilesional edema. Since exhaustive systemic exploration was negative, surgical resection of was decided on in a multidisciplinary team meeting. To preserve eloquent brain areas, surgery was performed in awake condition. It allowed complete resolution of clinical manifestations. The diagnosis of neurocysticercosis was confirmed on pathology. This case illustrates the utility of awake surgery in degenerating neurocysticercosis in functional areas, and emphasizes the importance of including it in differential diagnosis of cystic ring-enhancing brain lesions.

Le diagnostic différentiel de la neurocysticercose en cas de lésion unique et isolée peut être difficile, de même que son traitement - controversé. Ce travail en décrit une prise en charge originale, puis une revue de la littérature basée sur la méthode PRISMA et colligeant les errances diagnostiques possibles. Nous présentons le cas d’un patient de 24 ans, admis à l’hôpital devant un tableau associant crises d’épilepsie focales sans altération de la conscience, troubles de la mémoire, et troubles de la sensibilité de la main droite. L'IRM cérébrale trouvait une lésion unique intra-parenchymateuse dans la partie supérieure du gyrus post-central gauche, avec rehaussement multi-annulaire et œdème péri-lésionnel important. Le bilan systémique exhaustif n’étant pas contributif, une résection chirurgicale de la lésion a été collégialement décidée. Afin de préserver les zones cérébrales éloquentes, cette chirurgie a été réalisée en condition éveillée. Une résolution complète des manifestations cliniques a été observée dans les suites du geste. L’analyse anatomopathologique a confirmé le diagnostic de neurocysticercose. En conclusion, nous voulons souligner l’intérêt de la chirurgie éveillée dans le traitement de la neurocysticercose dégénérative en zones fonctionnelles et l’importance de ne pas négliger cette pathologie parmi les étiologies des lésions cérébrales kystiques avec rehaussement multi-annulaire.