University students aged between 18 and 25 undergo several physical changes as a result of transition from adolescence to adulthood. Students do not always accept those changes and sometimes develop dissatisfaction towards their figures. In such cases, it is still not clear how actual body weight status can be affected by socio-cultural factors such as body image perception. The objective of this study was to determine the link between anthropometric status and body image perception among university students.

Two hundred and forty six (246) university students from the Faculty of Sciences and Technologies within the Beni Mellal-Khenifra region in Morocco, aged 20–24 years were interviewed using face-to-face questionnaires. Anthropometric measurements and Body Mass Index were collected. Body image perception was assessed by Figure Rating Scale, and body size dissatisfaction was calculated as Feel minus Ideal Discrepancy (FID). Data were described using means and proportions. The Student t-test and the chi-square test have been used to assess the statistical significance of group differences.

Underweight students represented 16.7% of the investigated sample, while 11.4% suffered from overweight and obesity, higher in females students (14.4%) than in males (7.9%). Regarding body image perception, 43.9% of participants considered themselves underweight; whereas only 4.2% considered themselves overweight with no significant differences related to gender. Of note, the total prevalence of body image dissatisfaction was around 69.8%. Finally, among overweight/obese students, 88.9% of females and 71.4% of males expressed the wish to become thinner while 28.6% of the overweight/obese males wanted to get heavier.

The results of this study indicate a high rate of body image dissatisfaction and a tendency of participants to underestimate their body weight. This behavior may be a reflection of a real influence of social and psychological factors occurring during this critical period and may make university students vulnerable to many risk-taking behaviors. Thus, there is a need for suitable interventional programs and innovative strategies to ensure the understanding of the health consequences of overweight and obesity and to prevent associated comorbidities.

Les étudiants universitaires âgés de 18 à 25 ans subissent plusieurs modifications corporelles en raison de leurs habitudes alimentaires. Ils n’acceptent pas toujours ces changements et développent parfois une insatisfaction vis-à-vis de leurs silhouettes. Dans de tels contextes, il n’est pas encore clair comment le statut réel du poids corporel peut être influencé par des facteurs socioculturels tels que la perception de l’image corporelle. L’objectif de cette étude était de déterminer le lien entre le statut anthropométrique et la perception de l’image corporelle chez les étudiants universitaires.

Deux cent quarante-six (246) étudiants de la Faculté des sciences et techniques dans la région de Beni Mellal-Khenifra au Maroc, âgés de 20 à 24 ans, ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire en face-à-face. Des mesures anthropométriques ont été effectuées et l’indice de masse corporelle a été calculé. La perception de l’image corporelle a été évaluée à l’aide d’une échelle de figures composée de neuf images allant du mince à l’obèse. Les données ont été décrites à l’aide de moyennes et de proportions. Le test t de Student et le test du Chi² ont été utilisés pour évaluer la signification statistique des différences entre groupes.

L’insuffisance pondérale était présente chez 16,7 % de l’échantillon, tandis que 11,4 % souffraient de surpoids et d’obésité, plus fréquents chez les femmes (14,4 %) que chez les hommes (7,9 %). En ce qui concerne la perception de l’image corporelle, 43,9 % des participants se considéraient en insuffisance pondérale, alors que seulement 4,2 % se considéraient en surpoids, sans différence significative entre les deux sexes. La prévalence totale d’insatisfaction vis-à-vis de l’image corporelle était de 69,8 %. Parmi les étudiants en surpoids/obésité, 88,9 % des femmes et 71,4 % des hommes souhaitaient maigrir, tandis que 28,6 % des hommes souhaitaient devenir plus lourds.

Les résultats de cette étude indiquent un taux élevé d’insatisfaction vis-à-vis de l’image corporelle et une tendance des participants à sous-estimer leur poids. Ce comportement pourrait refléter une influence réelle des facteurs sociaux et psychologiques intervenant au cours de cette période critique, ce qui pourrait les rendre vulnérables à de nombreux comportements à risque. Il est donc indispensable de mettre au point des programmes d’intervention appropriés et des stratégies novatrices pour bien comprendre les conséquences du surpoids et de l’obésité sur la santé et pour prévenir les comorbidités associées.