The wear on the occlusal surfaces of male babirusa cheek teeth was evaluated in 53 skulls of Babyrousa babyrussa from Buru and the Sula Islands and 87 skulls of B. celebensis from Sulawesi, Indonesia. Based on the comparative lengths of their continually growing maxillary canine teeth, the skulls were divided into five ‘age categories’ (A–E). Numerical and symbolic codes representing tooth wear were applied to each pillar (cusp region) of the mandibular and maxillary permanent third and fourth premolar teeth, and the first, second and third permanent molar teeth. There was no significant difference between the tooth wear patters of skulls in groups A and B, or in groups C and D, and so these were amalgamated. There was close correspondence in wear patterns between each side of the mouth in both species and in each age group. The wear patterns of the mandibular and maxillary teeth, although not identical, were very similar, as were the wear patterns of both species. In group A+B for both species tooth wear was relatively slight, with the M1 teeth experiencing most relative wear. There was almost no wear of the M3 teeth. In group C+D substantial wear of upper and lower M1 was evident. In group E more widespread wear of the cheek teeth was seen, with increased severity of M1 tooth wear, yet there was comparatively much less M2 and M3 tooth wear. The pattern of cheek tooth wear of the Babyrousa spp. was different from that shown by Sus scrofa. Differences in diet selection and processing were highlighted as potential contributing factors. The pattern of cheek tooth wear in male babirusa was not adequate for use to monitor their age.

L’usure des surfaces occlusales des molaires du babiroussa mâle a été mesurée sur 53 crânes de Babyroussa babyrussa provenant de Buru et des îles Sula, et sur 87 crânes de B. celebensis provenant de Sulawesi, en Indonésie. En prenant comme critère les longueurs comparatives de leurs canines maxillaires, qui ne s’arrêtent jamais de pousser, les crânes ont été classés en cinq « catégories d’âge » (A–E). Des codes numériques et symboliques représentant l’usure dentaire ont été appliqués à chaque pilier (cuspide pointe) des troisièmes et quatrièmes prémolaires mandibulaires et maxillaires, ainsi que des premières, secondes et troisièmes molaires permanentes. Il n’y a aucune différence importante entre les traces récurrentes d’usure dentaire dans les groupes A et B, et dans les groupes C et D ; ainsi, ceux-ci ont-ils été amalgamés. Il y a une correspondance étroite entre les traces d’usure des deux côtés de la bouche chez les deux espèces, et parmi les cinq catégories d’âge. Les traces d’usure des dents mandibulaires et maxillaires, bien que non identiques, sont très similaires, comme le sont les traces d’usure des deux espèces. Dans les groupes A et B, et ce pour les deux espèces, l’usure dentaire est relativement légère, les dents M1 subissant l’usure relative la plus importante. On ne constate presque aucune usure sur les dents M3. Dans les groupes C et D, on remarque clairement l’usure considérable des M1 inférieures et supérieures. Dans le groupe E, on peut voir une usure des dents jugales plus répandue, y compris un degré d’usure plus sévère sur les dents M1 ; cependant, il y a relativement moins d’usure dentaire sur M2 et M3. Les traces récurrentes d’usure sur les dents jugales du Babyrousa sont différentes de celles présentes sur Sus scrofa. On explique cela par des différences dans les choix et processus alimentaires. On ne peut donc pas utiliser les traces récurrentes d’usure sur les dents jugales chez le babiroussa mâle pour surveiller leur âge.