Impacts de la contention pour les irradiations craniospinales sur le repositionnement et la réduction des marges - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le traitement des cancers craniospinaux avec une technique d’irradiation par modulation d’intensité, réalisé avec une Tomotherapy® (Accuray, États-Unis) est devenue un standard. Du fait de la précision de la technique, elle nécessite un repositionnement précis. Avec les systèmes de contention utilisés en routine, il est courant d’observer des problèmes d’alignement et de rotation entre la colonne cervico-dorsolombaire et sacrée et au niveau des bras. Le but de cette étude était d’évaluer un nouveau type de contention afin d’améliorer la reproductibilité du traitement et de limiter les réinstallations afin d’envisager une réduction des marges de traitement pour pouvoir diminuer les doses dans les organes à risque.
Matériel et méthodes |
Cette étude comparative a porté sur 15 patients positionnés avec notre ancienne contention: masque cinq points (Civco®), moldcare (Civco®) et kneefix et 13 patients avec notre nouvelle: masque cinq points (Civco®), moldcare (Civco®), matelas billes personnalisé intégrant l’empreinte des bras et de l’ensemble kneewedge/footblock (QFIX®) indexé à la table.
Résultats et analyse statistique |
La nouvelle contention a permis de limiter le nombre de réinstallations quotidiennes (2,2 % contre 13,9 % avec l’ancienne) en remédiant aux problèmes de courbure lombaire et de rotations supérieures aux marges de traitement utilisées en routine (5mm autour de l’encéphale; 1cm autour de la moelle). La moyenne des rotations est passée de 0,74 à 0,25). Nous avons également montré qu’avec cette contention, la marge entre le volume cible anatomoclinique et le volume cible prévisionnel autour de la moelle pourrait être de 7mm pour 79,6 % des séances et de 5mm pour 44,06 % des séances.
Conclusion |
Grâce à cette nouvelle contention, nous avons limité les réinstallations, ce qui a permis un gain de temps de mobilisation de la machine et montré que les marges de traitement pourraient être réduites pour la majorité des patients et ainsi entraîner une diminution de la dose dans les organes à risque.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 807 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.