Étude de faisabilité du remplacement des points de tatouage par l’utilisation d’un système d’imagerie surfacique pour la radiothérapie externe du cancer du sein - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
En radiothérapie externe, le positionnement du patient est traditionnellement réalisé en marquant des tatouages permanents sur la peau. Ces points ont souvent un impact négatif tant psychologique que cosmétique, notamment pour les patientes prises en charge pour un cancer du sein. Notre objectif était d’étudier la faisabilité de l’abandon des points de tatouage au profit de l’utilisation d’un système d’imagerie surfacique en cas de radiothérapie mammaire.
Matériel et méthodes |
L’étude consistait à comparer de manière rétrospective deux groupes composés chacun de dix patientes prises en charge pour un cancer du sein sans atteinte ganglionnaire. Dix séances par patiente ont été évaluées dans chaque groupe de positionnement soit à l’aide de points de tatouage et lasers de centrage (groupe A) soit à l’aide du système d’imagerie surfacique AlignRT (VisionRT) (groupe B). La précision du positionnement a été étudiée par le déplacement nécessaire pour obtenir un décalage inférieur à 3mm entre les images portales réalisées à la suite de ce positionnement et les images de référence radiographiques reconstruites numériquement. Nous avons aussi déterminé le nombre d’images portales nécessaires au traitement dans chaque technique.
Résultats et analyse statistique |
Le déplacement moyen était de 0,73 cm [±0,47 cm] pour le groupe A et 0,39cm [±0,29 cm] pour le groupe B. Le pourcentage de séances n’ayant besoin que de deux images portales pour être conforme aux radiographies reconstruites numériquement était de 78 % pour le groupe A et de 82 % pour le groupe B.
Conclusion |
L’utilisation d’un système d’imagerie surfacique a amélioré la précision de positionnement des patientes, permettant de se dispenser de points de tatouages et présentant l’avantage d’une surveillance pendant séance. De manière à généraliser ce type de positionnement, nous menons actuellement une étude prospective où chaque patiente est repositionnée un jour sur deux soit par positionnement classique soit par imagerie surfacique.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 807-808 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.