Évaluation de l’influence d’un algorithme de correction d’artefacts sur le calcul de la dose en photon- et protonthérapie - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le scanographe Discovery CT590 RT (GE Healthcare) est doté de la technologie de réduction des artefacts métalliques. Cette correction des unités Hounsfield (UH) a potentiellement une influence sur le calcul de la dose dans et autour des matériaux à haute densité. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de cette reconstruction sur le calcul de la dose de photons et de protons et de proposer une méthodologie en fonction de la technique de traitement.
Matériel et méthodes |
Des fantômes contenant différents inserts métalliques ont été fabriqués. Les images acquises ont été reconstruites deux fois : avec et sans réduction des artefacts métalliques. Nous avons calculé des plans pour différentes techniques de traitement : radiothérapie conformationnelle en trois dimensions, radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI), Tomotherapy et protonthérapie. Les mesures expérimentales ont été comparées au calcul de la dose sur des scanographies non corrigées, corrigées avec réduction des artefacts métalliques et avec correction manuelle des artefacts en les forçant à une densité proche de celle des tissus environnants.
Résultats et analyse statistique |
En photonthérapie, les différences observées n’affectent pas le calcul dosimétrique de manière significative, mais augmentent le nombre de faisceaux réduit les différences de densités. La réduction des artefacts métalliques joue un rôle important durant la phase de délinéation. En protonthérapie, il existe une différence entre les doses obtenues avec ou sans réduction des artefacts métalliques et il est donc nécessaire d’utiliser deux courbes d’étalonnage différentes. Deux algorithmes de calcul de dose ont également été comparés. Il n’y avait pas d’impact significatif sur la dose ponctuelle calculée. En revanche, une modification du parcours dûe à la différence de densités a été remarquée.
Conclusion |
Ce travail propose une méthodologie pour l’utilisation d’images corrigées par l’algorithme réduction des artefacts métalliques. Elle doit être adaptée en fonction de la modalité de traitement. En protonthérapie, forcer les artéfacts à la densité des tissus réels pour leur attribuer les pouvoirs d’arrêts adéquats est nécessaire.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 810-811 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.