Suivi des mouvements pendant les séances de radiothérapie des adénocarcinomes prostatiques : étude prospective comparant l’échographie transpérinéale et un transpondeur électromagnétique - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le but de ce travail était de comparer en concomitance les performances de deux systèmes de suivi des mouvements pendant les séances de radiothérapie externe des adénocarcinomes prostatiques.
Matériel et méthodes |
Entre février 2017 et septembre 2018, 13 patients atteints d’un adénocarcinome prostatique (non opéré) ont été inclus dans une étude prospective, évaluant en concomitance l’échographie transpérinéale (Clarity®, Elekta) et un transpondeur électromagnétique (RayPilot®, Micropos Medical). Le transpondeur électromagnétique a été mis en place par voie transpérinéale, sous contrôle par échographie endorectale une semaine avant la scanographie dosimétrique. Lors de cette procédure, deux repères fiduciels étaient positionnés dans le lobe contrôleatéral. La radiothérapie externe était réalisée avec une technique d’arcthérapie volumétrique modulé, selon un schéma hypofractionné (20 séances), avec tomographie conique quotidienne. Le traitement était interrompu en cas de déplacement de plus de 3mm pendant plus de 30 secondes, avec si nécessaire un repositionnement du patient.
Résultats et analyse statistique |
Trois patients ont été exclus : pour une prostatite aiguë chez le premier, ayant nécessité l’ablation du transpondeur électromagnétique (la radiothérapie externe a été réalisée par la suite sans difficultés) ; pour une ablation accidentelle du transpondeur électromagnétique chez deux patients, remis en place chez l’un d’entre eux ; en raison de la qualité insuffisante de l’échographie transpérinéale chez un patient. Les données de dix patients (soit 171 séances) étaient évaluables. Les écarts moyens entre l’échographie transpérinéale et le transpondeur électromagnétique étaient inférieure à 0,55mm chez neuf patients (1,77mm pour un patient). Les différences maximales ont été observées pour l’axe supéro-inférieur (supérieures à 2mm plus de 6,5 % du temps de traitement pour trois patients), possiblement en raison de la présence de gaz et de la localisation du transpondeur électromagnétique.
Conclusion |
Pour la radiothérapie prostatique, une excellente corrélation a été observée entre ces deux systèmes qui représentent des alternatives fiables pour le suivi des mouvements prostatiques pendant les séances.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 819-820 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.