Apport de la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée dans la prise en charge pluridisciplinaire des rhabdomyosarcomes vésicoprostatiques : imagerie par résonnance magnétique, comparaisons dosimétriques - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La prise en charge des rhabdomyosarcomes vésicoprostatiques est pluridiscipliniaire et repose sur l’association d’une chirurgie conservatrice (prostatectomie/cystectomie partielles) associée à une curiethérapie et une chimiothérapie. Nous avons comparé les dosimétries entre la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée sur l’IRM et la simulation de deux curiethérapies de bas débit de dose, dans une étude rétrospective.
Matériel et méthodes |
Quatre enfants atteints d’un rhabdomyosarcomes vésicoprostatique, d’âge médian 2,5 ans [1,4–4,3 ans], ont été pris en charge par curiethérapie de débit de dose pulsée optimisée sur l’IRM au centre Léon-Bérard entre mai 2014 et janvier 2018. Ils ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante selon le protocole RMS 2005. L’implantation des vecteurs (deux boucles) pour la curiethérapie a été réalisée lors du temps chirurgical, par voie transpérinéale. Le volume cible anatomoclinique (c’est-à-dire le résidu tumoral) et les organes à risques ont été délinéés sur l’IRM postopératoire, fusionnée avec la scanographie dosimétrique. La dose prescrite dans le volume cible anatomoclinique était de 60Gy (50 cGy/h). Une planification de la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée a été générée et appliquée. Pour chaque patient, deux curiethérapies de bas débit de dose, avec application du système de Paris, ont été simulées, LDR1 et LDR2, avec une normalisation de la dose pour obtenir le même débit de dose qu’avec la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée.
Résultats et analyse statistique |
Les débits de dose médiane reçus par 95 % du volume cible anatomoclinique était respectivement de 50,80 [47,4–76,6], 43,10 [40,4–61,1] et 48,25 cGy/h [45,5–74 cGy/h] avec la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée, LDR1 et LDR2. Les débits de dose maximaux médians reçus par 0,1 cm3 de l’urètre était respectivement de 65,4 [56–73,5], 82,45 [80,2–98,9] et 96,30 cGy/h [904–105,9 cGy/h] pour la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée, LDR1 et LDR2, ceux reçus par 0,1 cm3 du rectum respectivement de 62,15 [52,1–70,6], 65,05 [60,9–74,5] et 72,95 cGy/h [68,7–86,4] pour la curiethérapie de débit de dose pulsé optimisée, LDR1 et LDR2.
Conclusion |
L’optimisation de la curiethérapie de débit pulsé des rhabdomyosarcomes vésicoprostatiques permet une meilleure couverture du volume cible anatomoclinique et une meilleure épargne des organes à risque tels que l’urètre et la vessie.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 834 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.