Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la première endocrinopathie chez la femme jeune en âge de procréer et constitue la première cause d’infertilité par anovulation. La physiopathologie de ce syndrome est complexe avec des composantes génétiques précisées par les Genome Wide Association Study (GWAS) et épigénétiques avec des anomalies de méthylation de l’acide désoxyribonucléique (ADN). Initialement décrit comme une pathologie strictement ovarienne, les travaux réalisés ces dernières années ont été orientés vers une origine neuroendocrine du syndrome avec l’implication des voies Gamma-aminobutyric acid-ergic (GABAergiques), des neurones kisspeptin/neurokinin B/dynorphin (KNDy) et un rôle possible de l’imprégnation androgénique prénatale déterminé à partir de modèles animaux. D’un point de vue clinique, ce syndrome expose à de nombreuses complications dont des troubles psycho-affectifs caractérisés sur de larges populations de femmes atteintes de SOPK.

© 2019 Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

PolyCystic Ovary Syndrome (PCOS) is the first endocrinopathy of women of child-bearing age and the leading cause of anovulatory infertility. The pathophysiology of this syndrome is complex and involves genetic traits highlighted by GWAS and epigenetic traits with DNA methylation modifications. Initially described as an ovarian disease, works carried out over recent years were turned towards neuroendocrine disorder involving GABAergic pathways, KNDy neurons and a possible role of prenatal androgen exposure determined by animal models. Clinically, PCOS leads to many complications including psychological and emotional disorders demonstrated in large populations of PCOS women.

© 2019 Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Cet article fait partie du numéro supplément Les Must de l’Endocrinologie 2019 réalisé avec le soutien institutionnel de Ipsen-Pharma.