Crimean-Congo hemorrhagic fever: An update - 11/10/19
Fièvre hémorragique de Crimée-Congo: mise au point
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Highlights |
• | Crimée-Congo Virus is a Nairovirus responsible of one of the hemorrhagic fevers in humans. |
• | A lot of mammalians are non-symptomatic carriers of this virus. |
• | Human can be infected by tick bite or contact with mammalian blood. |
• | The geographic area is wide, including Africa, Asia, Middle East, and South East Europe. |
• | Diagnosis is performed by PCR on blood the very first days, and later by serological test. |
• | Ribavirin is recommended as a possible treatment by WHO, despite no evidence of efficacy, so far. |
• | This infection has to be considered as a threatening emergence in humans. |
Abstract |
Crimean-Congo hemorrhagic fever (CCHF) is a severe form of hemorrhagic fever caused by a virus of the genus Nairovirus. The amplifying hosts are various mammal species that remain asymptomatic. Humans are infected by tick bites or contact with animal blood. CCHF has a broad geographic distribution and is endemic in Africa, Asia (in particular the Middle East) and South East Europe. This area has expanded in recent years with two indigenous cases reported in Spain in 2016 and 2018. The incubation period is short with the onset of symptoms in generally less than a week. The initial symptoms are common to other infectious syndromes with fever, headache, myalgia and gastrointestinal symptoms. The hemorrhagic syndrome occurs during a second phase with sometimes major bleeding in and from the mucous membranes and the skin. Strict barrier precautionary measures are required to prevent secondary and nosocomial spread. CCHF may be documented by PCR detection of the virus genome during the first days after the onset of illness, and then by serological testing for IgM antibodies as from the 2nd week after infection. Patient management is mainly based on supportive care. Despite a few encouraging retrospective reports, there is no confirmed evidence that supports the use of ribavirin for curative treatment. Nevertheless, the World Health Organization continues to recommend the use of ribavirin to treat CCHF, considering the limited medical risk related to short-term treatment. The prescription of ribavirin should however be encouraged post-exposure for medical professionals, to prevent secondary infection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une forme sévère de fièvre hémorragique causée par un virus du genre Nairovirus. De nombreux mammifères peuvent être hôtes intermédiaires et restent asymptomatiques. Les humains sont infectés par morsures de tiques ou par le contact avec du sang animal. La FHCC a une large distribution géographique et est endémique en Afrique, en Asie (en particulier au Moyen-Orient) et dans le Sud-Est de l’Europe. Cette zone s’est étendue ces dernières années avec deux cas autochtones signalés en Espagne en 2016 et 2018. La période d’incubation est courte et les symptômes apparaissent généralement en moins d’une semaine. Les symptômes initiaux sont communs à d’autres syndromes infectieux tels que fièvre, céphalées, myalgies et troubles gastro-intestinaux. Le syndrome hémorragique survient au cours d’une seconde phase avec parfois des saignements importants cutanéomuqueux. Des mesures d’isolement strictes sont nécessaires pour prévenir les cas secondaires nosocomiaux. La FHCC peut être documentée par détection en PCR du génome au cours des premiers jours suivant l’apparition de la maladie, puis par sérologique avec la recherche d’anticorps IgM à compter de la 2e semaine après l’infection. La gestion des patients repose principalement sur des traitements symptomatiques. Malgré quelques séries rétrospectives encourageantes, il n’existe pas de haut niveau de preuve en faveur de l’utilisation de la ribavirine pour le traitement curatif. Néanmoins, l’Organisation mondiale de la santé continue de recommander l’utilisation de la ribavirine dans le traitement de la FHCC, compte tenu du risque limité sur des traitements de courte durée. La prescription de ribavirine devrait toutefois être encouragée en post-exposition pour les professionnels de la santé, afin de prévenir les infections secondaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Crimean-Congo hemorrhagic fever, Viral hemorrhagic fever, Health professionals, Ribavirin, Ticks
Mots clés : Fièvre hémorragique de Crimée-Congo, Fièvre hémorragique virale, Professionnels de santé, Ribavirine, Tiques
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