Gaz vaginaux : revue de la littérature - 21/11/19
Vaginal gas: Review
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Objectif |
Le but de cet article est d’effectuer une revue de la littérature sur les gaz vaginaux (GV)
Méthodes |
Une revue de la littérature (base de données Medline-PubMed, Cochrane Library, Google Scholar) sans limite temporelle a été effectuée à partir des mots clés : “vaginal winds », « vaginal noise », « vaginal gas », « flatus vaginalis », « vaginal flatus », « colpophony », « Garrulitas vulvae », « vaginal laxity ».
Résultats |
Sur 412 articles portant possiblement sur les GV, 15 ont été retenus et 99 sur 110 concernant l’hyperlaxité vaginale. Les GV apparaissent volontiers au cours de l’exercice physique mais aussi pendant et au décours immédiat du coït. Leur prévalence est variable, d’environ 20 %. Les mécanismes physiopathologiques sont mal élucidés mais témoignent probablement d’une hyperlaxité vaginale, elle-même secondaire à une défaillance musculaire du plancher pelvien conduisant à une augmentation du diamètre de l’hiatus vaginal. Les GV altèrent la fonction sexuelle chez la femme mais pas forcément celle du partenaire. Tampons et pessaires sont actuellement les traitements les plus proposés mais naturellement impossible à utiliser pendant les rapports sexuels. Certains résultats des traitements par lasers vaginaux semblent prometteurs.
Conclusion |
Les GV semblent un symptôme fréquent, méconnu mais qui pourtant impacte parfois de manière importante la qualité de vie sexuelle des femmes. Accouchements et grossesses et plus généralement l’hyperlaxité vaginale en sont les causes principales. Rééducation périnéale, obturateurs vaginaux, chirurgie et laser vaginal sont les options thérapeutiques à proposer aux patientes demandeuses d’une prise en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
The aim of this article was to review the literature about vaginal winds (VW).
Methods |
A literature review (Medline database, Cochrane Library and Google scholar) with no time limit was performed using keywords “vaginal winds”, “vaginal noise”, “vaginal gaz”, “flatus vaginalis”, “vaginal flatus”, “colpophony”, “Garrulitas vulvae”, “vaginal laxity”.
Results |
From 412 articles about VW, 15 have been selected and 99 from 110 about vaginal laxity. VW occurs during physical exercises but also during and just after coïtus. The prevalence is about 20%. The pathophyiology of VW is probably a vaginal hyperlaxity itself secondary to pelvic floor muscles weakness and thus increased diameter of vaginal hiatus. VW alter sexual function in female patients but this sexual function seems not influenced in male partners. Tampons or pessaries are currently the most commonly proposed treatment (but naturally impossible to use during sexual intercourse), but some results from vaginal laser therapy are encouraging.
Conclusion |
Data from the literature suggest that vaginal winds are frequent and seriously impact quality of life of female patients. Childbirth and more generally vaginal laxity are the main causes. Pelvic-floor exercises, tampons, pessaries, surgery and laser can be proposed in order to improve sexual function in patients seeking treatment.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Gaz vaginaux, Vents vaginaux, Bruits vaginaux, Colpophonie, Laxité vaginale, Troubles sexuels, Post-partum, Incontinence urinaire, Prolapsus
Keywords : Vaginal winds, Vaginal noise, Vaginal gas, Flatus vaginalis, Vaginal flatus, Colpophony, Garrulitas vulvae, Vaginal laxity, Female sexual function, Postpartum, Urinary incontinence, Prolaps
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