Résultats cliniques, fonctionnels, et radiologiques de l’arthroplastie d’interposition par un implant en pyrocarbone Amandys® dans l’arthrose du poignet - 27/11/19
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L’arthroplastie d’interposition par un implant en pyrocarbone Amandys® s’adresse aux arthroses étendues du poignet. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques de cette arthroplastie avec un recul minimum de 12 mois.
L’étude monocentrique multi-opérateur rétrospective d’une série continue de 24 patients a regroupé toutes les étiologies traumatiques, rhumatologiques ou infectieuses d’arthrose ayant bénéficié d’une arthroplastie Amandys® sur une période de 8 ans. La moyenne d’âge était de 43,8 ans (20,3–69,3) au moment de la chirurgie, et 12 patients exerçaient un travail manuel. Cinq patients ont présenté un échec précoce avec une luxation de l’implant nécessitant son retrait, relayé par une autre thérapeutique. Un échec tardif à 8 ans de recul a nécessité l’ablation de l’implant, résection de première rangée du carpe et interposition d’implant RCPi pour subluxation chronique de l’implant et persistance de douleurs. Sur les 18 patients restants, onze patients présentaient un recul minimum de 12 mois et ont été revus avec un recul moyen de 37±24 mois (21–90). Les amplitudes articulaires moyennes étaient de 36°±16 (10–50) en flexion, 28°±15 (0–50) en extension, pour un arc moyen d’amplitude de 64°±27 (15–105). L’EVA moyenne était de 1,2/10±2,7 (0–7). Les scores fonctionnels moyens PRWE et Quick-DASH étaient respectivement de 28,1/100±30,4 (0–83,5) et 35,6/100±34,2 (0–80). La force moyenne au dernier recul était de 14,6kg±8,1 (2–30) (42 % de la force controlatérale). L’analyse radiographique a retrouvé une diminution de hauteur du carpe moyenne de 5,9mm±4,3 (2–13) au dernier recul. L’arthroplastie d’interposition Amandys est une alternative intéressante à l’arthrodèse totale ou à la prothèse totale de poignet dans d’arthrose étendue du poignet notamment chez le patient jeune et actif. Son échec éventuel ne limite pas le recours à la thérapeutique initialement envisagé. Elle requiert cependant, afin de garantir la stabilité de l’implant, une préparation osseuse soignée objet d’une courbe d’apprentissage et une vérification de l’intégrité (et si besoin réparation) des systèmes capsuloligamentaires. Un suivi à plus long terme de la série sera cependant nécessaire pour conforter ces premiers résultats.
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Vol 38 - N° 6
P. 395-396 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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