Cellules souches mésenchymateuses pour le traitement de la rhizarthrose - 27/11/19
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Résumé |
La thérapie cellulaire tente actuellement de représenter une alternative à la chirurgie conventionnelle. L’injection de cellules souches est employée depuis quelques années en chirurgie orthopédique et en particulier l’arthrose du genou. Nous tentons de transposer ces protocoles au domaine de la rhizarthrose, dont le traitement chirurgical reste un geste lourd et aux suites souvent longues. Pour cette étude pilote, nous utilisons un système dédié, qui permet de préparer le produit d’injection au bloc opératoire, sans manipulation externe ni mise en culture.
Vingt patients sont inclus dans cette étude pilote, d’un âge moyen de 52 ans ; ils présentaient tous une douleur typique de la base du pouce, une diminution de la force de serrage et de la pince, ainsi qu’une limitation de l’abduction du pouce à 52° en moyenne. Le score au Quick-DASH était en moyenne de 60 et la douleur était cotée à 6,6 en moyenne. Le stade radiologique était évalué selon la classification de Dell : stade II (10 cas), stade III (6) et stade IV (4).
Tous les patients ont été hospitalisés sur un mode ambulatoire, permettant le prélèvement de 30mL de moelle osseuse sur la crête iliaque homolatérale, sous anesthésie générale. Le prélèvement était ensuite centrifugé pendant 1min, au bloc opératoire (Kit HERAEUS) pour obtenir un culot de 3mL, qui était injecté sous contrôle scopique dans l’articulation trapézo-métacarpienne.
L’ensemble de la procédure dure dix minutes et elle est expliquée en détails dans cette présentation vidéo et les auteurs souhaitent surtout insister sur la simplicité et la rapidité de la technique dans le but de proposer une étude plus large. Les premiers résultats cliniques à court terme sont encourageants. Par ailleurs, les résultats précoces sont comparables avec ceux obtenus avec une injection d’acide hyaluronique, en reproduisant le même effet mécanique. Des résultats avec un recul de 6 à 12 mois seront disponibles au moment de la présentation.
Les premiers cas réalisés montrent que la technique est effectivement simple, fiable, reproductible et rapide. L’intérêt de cette méthode nous semble résider dans l’unité de lieu qu’elle permet, puisque les différents temps (prélèvement, préparation, injection) sont réalisés au sein du bloc opératoire.
Si les résultats cliniques sont confirmés, cette technique simple pourrait permettre l’essor de la thérapie cellulaire dans le domaine de l’arthrose de la main et du poignet.
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Vol 38 - N° 6
P. 449-450 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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