Rééducation des complications post-fractures et lésions ligamentaires poignet ! - 27/11/19
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La prise en charge d’apparence simple des fractures poignets, relève d’une véritable spécialité tant les complications diverses et variées sont fréquentes. L’expertise du professionnel compte pour la mise en place de techniques rééducatives adaptées. La réactivité du thérapeute à confectionner des appareillages adéquats sera appréciée à chaque étape de l’évolution de la pathologie.
Les complications telles que les retards de consolidations pourront ainsi faire l’objet de traitements spécifiques par ultrasonothérapie dans le but de favoriser la fusion osseuse. Nous verrons au travers de 2 cas traités des résultats intéressants.
Les lésions ligamentaires SL, TFCC ou luno-triquétral compliquent souvent les fractures poignet. Elles font malheureusement souvent l’objet de découvertes assez tardives. Plusieurs raisons à cela :
– des examens de première intention (radio echo) peu révélateurs de telles pathologies ou relevant d’une analyse radiologique faite par un œil exercé pour détecter un diastasis SL par exemple ;
– la méconnaissance de l’anatomie complexe du système ligamentaire du poignet ;
– la méconnaissance des tests spécifiques à ces pathologies ;
– des délais relativement longs pour l’obtention d’examens adaptés qui ne sont souvent pas des examens prescrits en première intention (arthroscanner=gold standard).
Les prises en charges de ces lésions isolées ou consécutives à des complications post-fractures pourront faire l’objet d’une prise en charge différente en fonction du traitement choisi (chirurgical vs orthopédique).
La confection d’appareillages adaptés aux complications éventuelles sera souvent indispensable (traitement de l’œdème par le biais de gants compressifs+manchette, la gestion de la douleur à la reprise d’activité professionnelle et sportive par l’intermédiaire de poignets de force en cuir, le gain d’amplitudes en cas de raideurs séquellaires poignet postopératoires par l’intermédiaire d’orthèses dynamiques utilisant la corde à piano…).
La prise en charge des cicatrices adhérentes nécessitera un équipement adapté.
Les SDRC feront l’objet d’une prise en charge spécifique également.
Au travers de l’études de différents cas complexes opérés et non opérés, je me propose de développer les différents aspects de la prise en charge en rééducation spécialisée tant d’un point de vue des techniques de masso-kinésithérapie que d’un point de vue des techniques de confection d’appareillages en m’appuyant autant sur ma pratique professionnelle que sur les données bibliographiques sur le sujet.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 38 - N° 6
P. 456-457 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?