Les lésions ligamentaires de l’interphalangienne proximale : étude rétrospective de 108 cas - 27/11/19
Résumé |
Les entorses et les luxations des IPP mal traitées ou négligées, peuvent exposer à de sévères raideurs de l’IPP. L’abstention thérapeutique ou l’absence d’une prise en charge adaptée peuvent conduire à des complications majeures notamment l’apparition d’un flessum de l’IPP plus ou moins irréductible. Pour répondre à cette problématique il avait été établi au sein de l’institut montpelliérain de la main, un protocole de prise en charge adapté à la gravité de la lésion.
L’ensemble des patients éligibles à l’étude avait été traité selon le protocole de l’institut. L’échantillon était constitué de 108 lésions ligamentaires de l’IPP, 37 entorses sans arrachement osseux (AO), 29 entorses avec AO, 23 luxations sans AO et 19 luxations avec AO. Quatre-vingt-quatorze des lésions ligamentaires de l’échantillon avaient été traitées de façon précoce et 14 de façon tardive.
Six critères avaient été retenus pour l’évaluation des résultats. L’objectif de cette étude était de mesurer l’efficacité fonctionnelle du protocole. L’ensemble des patients avait été contrôlé en moyenne à six mois de la date de mise en place du traitement.
L’étude démontrait, dans le cas des entorses comme dans le cas des luxations, que le traitement établi n’entraînait aucune lésion iatrogène et conservait les caractéristiques anatomiques de l’IPP. La précocité de la prise en charge était un élément déterminant quel que soit la gravité de la lésion.
Les caractéristiques anatomiques et biomécaniques de l’IPP autorisaient une immobilisation en extension. Les luxations, considérées comme le stade ultime des lésions ostéoligamentaires, devaient faire l’objet d’une mobilisation immédiate, précoce et protégée, confiée à un Kinésithérapeute entraîné à la rééducation de la main.
L’étude démontrait que la mise en place d’un traitement adapté à la gravité de la lésion, diminuait de façon significative le risque de flessum et n’était pas pourvoyeur d’hyperextension résiduelle ni d’instabilité latérale. La précocité de la prise en charge était un élément déterminant, qu’il s’agissait d’une entorse avec ou sans arrachement osseux (AO) ou d’une luxation pure, avec ou sans AO. Les fractures luxations étaient exclues de l’étude.
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Vol 38 - N° 6
P. 456 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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