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La vie après la réanimation - 05/12/19

Surviving to intensive care

Doi : 10.1016/j.anrea.2019.11.017 
Anaïs Caillard 1, 2, Etienne Gayat 1, , 2
1 Assistance publique–Hôpitaux de Paris, université de Paris, hôpitaux universitaires Saint-Louis–Lariboisière, département d’anesthésie–réanimation, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France 
2 Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), UMR-S 942 « MASCOT », Paris, France 

Etienne Gayat, Hôpital Lariboisière, DMU Parabol, département d’anesthésie–réanimation, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France.Hôpital Lariboisière, DMU Parabol, département d’anesthésie–réanimation2, rue Ambroise-ParéParis75010France
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 05 December 2019
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Le syndrome post-réanimation (SPR) ou post-intensive care syndrome (PICS) correspond à un ensemble de troubles somatiques mais aussi psychologiques qui sont courants chez les patients qui survivent à une maladie grave et aux soins intensifs. Certaines études estiment que 50 % à 70 % des survivants des unités de soins intensifs développent un PICS. Les troubles cognitifs rapportés dans le cadre du PICS sont particulièrement fréquents et persistent dans le temps, allant de plus de 64 % à la sortie de l’hôpital, de 32 % à 57 % à 6 mois et plus de 30 % à 1 an suivant les études. Les troubles psychologiques semblent être présents chez un patient survivant sur trois en sortie de soins intensifs et peuvent persister dans le temps ; leurs principaux facteurs de risques sont les troubles psychologiques préexistants et les souvenirs difficiles de l’hospitalisation en soins intensifs. Les proches des patients hospitalisés en réanimation et éventuellement survivants sont aussi affectés. Des symptômes d’anxiété, de dépression ou de stress chez ces aidants ont ainsi été décrits. Un accompagnement de ces proches devrait être envisagé. Les conséquences ou effets secondaires des soins de réanimation pourraient être réduits par une rééducation physique et cognitive multidisciplinaire précoce en réanimation mais aussi poursuivie à la sortie du séjour en unité de soins intensifs. Les résultats d’évaluation des stratégies de traitement des conséquences psychologiques, en particulier de la dépression, sont à ce jour plutôt décevants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Post-intensive care syndrome (PICS) is a set of somatic but also psychological disorders that are common in patients who survive serious illness and intensive care. Some studies estimate that 50% to 70% of ICU survivors develop PICS. Cognitive disorders are particularly frequent and persist over time, ranging from more than 64% at ICU discharge, from 32% to 57% at 6 months and more than 30% at 1 year depending on the studies. Psychological disorders appear to be present in one in three surviving patients discharged from intensive care and may persist over time; their main risk factors are preexisting psychological disorders and difficult memories of intensive care hospitalisation. Relatives of patients hospitalised in intensive care and possibly survivors are also affected. Symptoms of anxiety, depression or stress in these caregivers have been described. Support for these relatives should be considered. The consequences or side effects of intensive care could be reduced by early multidisciplinary physical and cognitive rehabilitation in intensive care but also continued after leaving the intensive care unit. The results of the evaluation of strategies aiming to prevent psychological consequences, particularly depression, have been rather disappointing so far.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Syndrome post-réanimation, Prévention, Réhabilitation, Dépression, Stress post-traumatique

Keywords : Post-intensive care syndrome, Prevention, Rehabilitation, Depression, Post-traumatic stress disorder


Plan


 Texte de la conférence d'actualisation présentée lors du Congrès de la SFAR 2019.


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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