Étude rétrospective : chirurgie d’intervalle tardive post chimiothérapie versus après 3–4 cures dans le cadre de la prise en charge d’un cancer de l’ovaire localement avancé non opérable d’emblée - 17/12/19
Retrospective study: Late surgery post chemotherapy versus after 3–4 cures in treatment of advanced ovarian cancer
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Résumé |
Introduction |
Le traitement dans le cancer de l’ovaire localement avancé est une chirurgie optimale suivie d’une chimiothérapie. Les patientes avec une dissémination tumorale importante, un OMS supérieur à deux et un âge supérieur à 75 ans sont de mauvaises candidates pour une chirurgie première agressive. La chirurgie d’intervalle, après une chimiothérapie néo adjuvante, a pour but d’obtenir davantage de chirurgies complètes, d’augmenter la survie et de diminuer la morbidité liée à la chirurgie. Le critère principal de jugement était la survie sans progression. Les critères secondaires de jugement étaient la survie globale et la morbi-mortalité post-chirurgie.
Méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective effectuée dans deux centres de référence français entre janvier 2000 et décembre 2015. Les patientes qui ne pouvaient pas bénéficier d’une chirurgie initiale complète étaient opérées après trois cures de chimiothérapie au centre François Baclesse et après au moins cinq cures au centre René Gauducheau.
Résultats |
La population analysée comportait 104 patientes, 43 (41,0 %) patientes traitées au centre René Gauducheau (groupe 1) et 61 (59,0 %) patientes traitées au centre François Baclesse (groupe 2). La survie sans progression et globale était similaire entre les deux groupes. Elles étaient respectivement de 15,9 mois et 34 mois dans le groupe 1 vs 15,4 mois et 37,6 mois dans le groupe 2 (p=0,72 ; p=0,65). La durée d’hospitalisation moyenne et la morbidité postopératoire était similaire dans les deux groupes.
Conclusion |
Pour des patientes fragiles, afin de limiter une chirurgie invasive, faire plus de cinq cures de chimiothérapie peut être une option raisonnable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Treatment in locally advanced ovarian cancer is optimal surgery followed by chemotherapy. Patients with significant tumor spread, OMS>2, age>75 years old are poor candidates for aggressive primary surgery. Interval surgery, after neo-adjuvant chemotherapy, aims to achieve more complete surgery, increase survival, and reduce surgical morbidity. The primary endpoint was progression-free survival. Secondary outcomes were overall survival and postoperative morbidity and mortality.
Method |
This is a retrospective study conducted in 2 French referral centers between January 2000 and December 2015. Patients who could not benefit from a complete initial surgery were operated after 3 cures of chemotherapy at the François Baclesse center and after least 5 cures at the center René Gauducheau.
Results |
The population analyzed included 104 patients, 43 (41.0%) patients treated at the René Gauducheau center (group 1) and 61 (59.0%) patients treated at the François Baclesse center (group 2). Progression-free and overall survival were similar between the 2 groups, they were, respectively, 15.9 months and 34 months in group 1 vs. 15.4 months and 37.6 months in group 2 (P=0.72; P=0.65). Mean hospital stay and postoperative morbidity were similar in both groups.
Conclusion |
For weak patients, to limit invasive surgery, doing more than 5 courses of chemotherapy may be a reasonable option.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de l’ovaire localement avancé, Chimiothérapie néoadjuvante, Chirurgie d’intervalle, Nombre de cycles
Keywords : Advanced ovarian cancer, Neoadjuvant chemotherapy, Interval debulking surgery, Number of cycles
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