Asthme et allergie alimentaire - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
L’asthme et l’allergie alimentaire, affections de plus en plus fréquentes, sont étroitement intriqués.
Méthodes |
Notre étude est rétrospective, portant sur 270 asthmatiques suivis en consultation d’allergologie du CHU Ibn Roch de Casablanca sur une période de 12 ans.
Résultats |
Tous les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Des prick-tests (PT) comportant les principaux allergènes alimentaires ont été pratiqués. La confrontation des résultats des PT avec les données cliniques était exigée pour poser le diagnostic d’allergie alimentaire chez 19 % asthmatiques. La moyenne d’âge était de 23 ans avec une prédominance féminine (70 %). Le reflux gastro-œsophagien était noté dans 10 cas et l’obésité dans cinq cas. Une rhinite allergique associée a été notée dans 89 % des cas et une conjonctivite dans 75 % des cas. Les PT étaient surtout positifs aux poissons dans 52 % des cas, à la fraise et aux œufs dans 29 % des cas chacun, à l’avocat dans 15 % des cas, au poulet dans 12 % des cas, aux olives dans 10 % des cas, et à l’escargot dans 6 % des cas. Pour trois asthmatiques avec des PT négatifs discordants avec la symptomatologie clinique, on a complété par le dosage des IgE spécifiques. Après instauration d’un traitement optimal, l’asthme était contrôlé dans 44 % des cas.
Conclusion |
À la lumière de cette étude, la prévalence de l’allergie alimentaire chez l’asthmatique est non négligeable. On insiste sur la nécessité et l’importance des mesures d’éviction allergénique.
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Vol 12 - N° 1
P. 38 - janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.