Issue postnatale en cas d’hydramnios sans anomalies morphologiques à l’échographie anténatale - 11/01/20
Postnatal outcome from polyhydramnios without sonographic abnormalities
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’issue postnatale des hydramnios isolés à l’échographie anténatale et déterminer les facteurs associés à la survenue d’une issue défavorable.
Méthodes |
Étude rétrospective observationnelle réalisée dans un centre universitaire français de type III entre 2008 et 2018, incluant toutes les femmes présentant une grossesse singleton compliquée d’hydramnios. Ont été exclues les grossesses présentant une anomalie échographique fœtale ou placentaire. Le critère de jugement principal était la survenue d’une issue défavorable postnatale, définie par un critère composite incluant le décès ou la découverte postnatale d’une malformation ou d’une pathologie chronique. Les caractéristiques maternelles, obstétricales, pédiatriques et de l’hydramnios ont été comparées en fonction de l’issue postnatale.
Résultats |
Quatre-vingt-onze femmes présentant un hydramnios ont été inclues. L’issue était défavorable dans 24,2 % des cas (22/91). Ce taux était de 20,3 % en cas d’hydramnios idiopathique et de 33,3 % en cas de diabète maternel. Le taux de mortalité postnatale était de 5,5 % et celui d’anomalies morphologiques non détectées en anténatal de 11 %. Les facteurs associés à une issue défavorable étaient l’obésité (50 % vs 18,8 % ; p=0,004), la précocité du diagnostic (72,7 % avant 32 SA vs 44,9 % ; p=0,02) et la sévérité de l’hydramnios (22,7 % vs 4,3 % en cas d’hydramnios sévère ; p=0,01). L’incidence de la prématurité était plus élevée en cas d’issue défavorable.
Conclusion |
La présence d’un hydramnios doit faire réaliser une échographie de seconde intention, y compris en cas de diabète maternel isolé. La réalisation d’un bilan génétique systématique reste discutable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
To assess adverse outcome of polyhydramnios without morphological abnormalities and to determine the factors associated with an adverse outcome.
Methods |
This is a retrospective observational cohort study conducted in a French tertiary care unit between 2008 and 2018 including all women with singleton pregnancy complicated by polyhydramnios. Presence of morphological abnormality was an exclusion criteria. The primary outcome was the rate of adverse outcome, defined by a composite criterion including death or postnatal discovery of malformation or chronic pathology. Maternal, obstetrical, paediatric and polyhydramnios characteristics were collected.
Results |
Ninety-one women with polyhydramnios were included. The rate of adverse outcome was 24.2% (22/91). This rate was 20,3% in case of idiopathic polyhydramnios and 33,3% in case of maternal diabetes associated. The postnatal mortality rate was 5.5%. The rate of malformations not diagnosed in antenatal was 11%. Obesity (50% vs. 18,8%; P=0,004), early diagnosis (72,7% before 32 WG vs. 44,9%; P=0,02), and severity of polyhydramnios (22,7% vs. 4,3% in severe polyhydramnios; P=0,01) were associated significantly with an adverse outcome. In these cases, the incidence of preterm delivery was higher.
Conclusion |
Polyhydramnios must have second-line ultrasound, including isolated maternal diabetes. A systematic genetic assessment can be discussed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hydramnios, Échographie prénatale, Diagnostic prénatal, Morbidité postnatale, Issue périnatale
Keywords : Polyhydramnios, Prenatal ultrasound screening, Prenatal diagnosis, Postnatal morbidity, Perinatal outcome
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