Tumeurs bénignes de l'oesophage - 01/01/96
Centre hospitalier régional universitaire, BP 1519, 21033 Dijon cedex France
Résumé |
Les tumeurs bénignes de l'oesophage sont très rares. Leur incidence réelle est incertaine car la plupart sont asymptomatiques. Elle est cependant étudiée sur des séries d'autopsies ; ainsi, à Plachta en a retrouvé 99 sur 19 982 autopsies consécutives sur une période de 50 ans, soit une prévalence de 0,50 % [53] . Cependant, avec le développement récent de l'échoendoscopie, il semble que le nombre de lésions découvertes de façon fortuite soit en augmentation.
Les premières descriptions en ont été faites en 1717 par Schneider, puis en 1763 par Munro et en 1891 par Aplavin [29] . Les premières exérèses chirurgicales ont été réalisées par Sauerbruch en 1932 et Oshawa en 1933 [71] .
Ces tumeurs bénignes étant le plus souvent asymptomatiques, la plupart d'entre elles sont aujourd'hui des découvertes endoscopiques ou échoendoscopiques. La difficulté diagnostique devant une telle découverte est d'abord d'identifier l'origine oesophagienne de la lésion, en la différenciant d'une compression extrinsèque, puis d'affirmer la bénignité. En effet, les biopsies sont souvent difficiles à réaliser lorsque les lésions sont sous-muqueuses, et même parfois, pour certains auteurs, contre-indiquées .
Ces dernières années, les progrès des techniques d'imagerie, et particulièrement de l'échoendoscopie, ont permis d'affiner ce diagnostic. Cet examen permet d'affirmer le siège oesophagien d'une lésion sous-muqueuse et de préciser à quelle couche histologique de la paroi elle appartient .
Enfin, le développement récent des techniques de chirurgie thoracoscopique a permis de réduire la morbidité et le coût du traitement de ces tumeurs bénignes .
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