Une chatte européenne de 4 ans est présentée pour des régurgitations post-prandiales, une dysorexie et des épisodes de « gagging » (réflexe physiologique caractérisé par des efforts expulsifs visant à empêcher tout corps étranger d’entrer dans le pharynx/larynx/trachée) évoluant depuis 48 heures. Une œsophagoscopie met en évidence une sténose œsophagienne cervicale proximale importante. Trois dilatations per-endoscopiques par ballonnet, en 5 jours, permettent une résolution des signes cliniques. Néanmoins, les contrôles endoscopiques, réalisés la semaine qui suit, mettent en évidence une persistance de la sténose. Un stent œsophagien, auto-expansible, en nitinol est alors mis en place, permettant la résolution des symptômes. Deux complications mineures ont pu être observées au cours du suivi avec la formation d’un abcès en regard de l’ancien point d’attache du stent (1 mois après sa pose) et une obstruction du stent par un trichobézoard (2 mois après sa pose). Toutes deux sont traitées efficacement et les mesures hygiéniques instaurées par la suite ont permis une rémission clinique à long terme.

A 4-year old female cat is presented at the emergency unit for regurgitations after food intake, dysorexia, gagging for 48 hours and worsening. An endoscopy of the upper part of the gastrointestinal tract reveals a severe proximal esophageal stricture. Three dilations with balloon during the endoscopy lead to a marked clinical improvement. However, endoscopic controls, during the following days, show the recurrence of the stricture. An auto-expansive nitinol stent is placed. Two minor complications have been observed during the follow-up: the formation of an abscess, at the former place of the attachment point of the stent and the obstruction of the stent by a trichobezoar, one and 2 months after its placement respectively. Both are treated effectively, and hygienic measures advocated permit a clinical remission in the long term.