Jean-Charles Chatelin (1884–1948), counted among the “Righteous”, but forgotten as a neurologist who studied under Pierre Marie - 18/02/20
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Abstract |
Charles Chatelin (1884-1948) studied under Pierre Marie (1853–1940) at hôpital La Salpêtrière and went on to a career profoundly affected by World War I. He wrote a remarkable thesis on the clinical aspects and radiography of hereditary craniofacial dysostosis, which had been recently described by Octave Crouzon (1874–1938). A few days after the publication of Georges Guillain (1876–1961) and Alexandre Barré (1880–1967), Chatelin published a comprehensive study of the eponymous syndrome. His study was prepared before that of Guillain and Barré, but only their names are remembered. After examining patients with spinal injuries, Chatelin and Pierre Marie gave the first description of what would become, in 1924, “Lhermitte's sign.” The eponym was first used after this sensory symptom was added by Lhermitte to the clinical picture of multiple sclerosis. In 1915, Chatelin and Pierre Marie used a technique based on radiographic overlays to localize intracranial projectiles. They coupled this with precise examinations of the visual field of wounded soldiers, in order to map out the intra-cerebral visual pathways with accuracy. During World War II, Chatelin and his wife demonstrated their empathy by hiding a Jewish family in their home until Paris was liberated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Charles Chatelin (1884–1948) est un élève de Pierre Marie (1853–1940) à La Salpêtrière qui a vu sa carrière profondément affectée par la guerre de 1914–1918. Il est l’auteur d’une thèse remarquable consacrée à la clinique et à la radiographie de la dysostose crânio-faciale héréditaire, alors récemment isolée par Octave Crouzon (1874–1938). Chatelin publie quelques jours après Georges Guillain (1876–1961) et Alexandre Barré (1880–1967) une étude aboutie du syndrome éponyme, et élaborée bien avant celle dont les noms sont demeurés dans les mémoires. Après examen de blessés médullaires, Chatelin et Pierre Marie donnent la première description de ce qui deviendra, en 1924, « le signe de Lhermitte », après que Jean Lhermitte (1877–1959) ait ajouté ce symptôme sensitif à la clinique de la sclérose en plaques. Les techniques de calques radiographiques localisant les projectiles intracrâniens couplées à la finesse de l’examen du champ visuel des soldats blessés permettent à Chatelin et Pierre Marie de dresser en 1915 une cartographie des voies visuelles intracérébrales, améliorée par rapport aux connaissances antérieures. À la fin de la deuxième guerre mondiale, Chatelin et son épouse ont sauvé de la mort une famille juive abritée secrètement à leur domicile jusqu’à la libération de Paris.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : History of neurology, Charles Chatelin, Pierre Marie, Octave Crouzon, Lhermitte's sign, Guillain-Barré’s syndrome, Neurology during War World I
Mots clés : Histoire de la neurologie, Charles Chatelin, Pierre Marie, Octave Crouzon, Signe de Lhermitte, Syndrome de Guillain-Barré, La neurologie de guerre 1914–1918
Plan
Vol 176 - N° 1-2
P. 43-52 - janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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