Anévrismes fusiformes thrombosés bilatéraux des artères pulmonaires sur persistance du canal artériel, à propos d’une observation - 28/02/20
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Résumé |
Introduction |
L’anévrisme de l’artère pulmonaire (AAP) est une pathologie rare représentant moins de 1 % des anévrismes intrathoraciques et les AAP bilatéraux sont exceptionnellement décrits ; nous rapportons le cas d’un patient hospitalisé en réanimation présentant des anévrismes bilatéraux de l’artère pulmonaire sur persistance du canal artériel.
Malade et méthode |
Patient âgé de 65 ans aux antécédents de persistance du canal artériel hospitalisé en réanimation pour légionellose pulmonaire grave, l’angioscanner thoracique objective deux anévrismes fusiformes thrombosés des artères pulmonaires droite et gauche ; malgré une anticoagulation efficace par héparine non fractionnée et une antibiothérapie adaptée le patient décède à j08 de son hospitalisation par syndrome de détresse respiratoire aiguë réfractaire.
Discussion |
Historiquement décrite depuis le XVIIIe siècle au décours de la syphilis et de la tuberculose, les AAP sont devenus rares depuis l’avènement des antibiotiques, ils touchent essentiellement le sujet jeune, de sexe masculin. Les signes d’appel sont non spécifiques et parfois déroutants : toux, dyspnée, douleur thoracique, l’hémoptysie reste le signe le plus fréquent ; l’angioscanner thoracique reste le gold standard pour poser le diagnostic et étudier l’AAP dans son ensemble. Les étiologies sont dominées par les pathologies infectieuses (syphilis, tuberculose) et la vascularite de Behçet, on retrouve aussi les malformations cardiaques congénitales (persistance du canal artériel comme dans notre observation, communication interventriculaire ou interauriculaire, tétralogie de fallot) ou acquise (valvulopathies). La prise en charge thérapeutique comprend le traitement étiologique (antibiothérapie adaptée, correction d’une malformation cardiaque) et le traitement spécifique de l’anévrisme par embolisation ou chirurgie.
Conclusion |
L’AAP reste une pathologie rare devant faire penser en premier lieu à une pathologie infectieuse, à la maladie de Behçet ou à une malformation cardiaque, le diagnostic repose sur l’angioscanner thoracique et le pronostic reste réservé en fonction de l’étiologie, le caractère proximal ou distal, le terrain et le type de traitement chirurgical à entreprendre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anévrismes, Artères pulmonaires, Persistance du canal artériel
Plan
Vol 45 - N° S
P. S48-S49 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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