Réponses physiques et psychophysiologiques à la fatigue induite par la privation partielle du sommeil et une tache cognitive intense et prolongée - 03/03/20
Résumé |
Objectif |
Cette étude se proposait de déterminer l’effet de la privation partielle du sommeil et de la fatigue mentale sur les réponses physiques et psychophysiologiques chez des coureurs de demi-fond.
Méthodes |
Quatorze coureurs de demi-fond volontaires (22±1 ans, 73±6kg, 177±4cm) ont participé au protocole. Ils ont réalisé une épreuve de course à pied de 12min contre la montre après trois différentes sessions expérimentales randomisées, La session S1 consistait en une nuit contrôle. La session S2 correspondait en une nuit contrôle suivie d’une tache cognitive intense et prolongée (30minutes de test Stroop). La session S3 consistait en une privation partielle du sommeil suivie de la même tache cognitive. La vitesse de course, les paramètres cardiorespiratoires (fréquence cardiaque [FC], débit ventilatoire [VE] et consommation d’oxygène [VO2]) ont été moyennés chaque minute durant l’épreuve de course à pied. Le temps de réaction simple a été évalué avant chaque session expérimentale.
Résultats |
FC, VE, VO2 et la vitesse de course diminuaient en S3 en comparaison avec S1 et S2 (p<0,001). De même, le temps de réaction simple diminuait en S1 en comparaison avec S3 et S2 (p<0,05). Cependant, aucune déférence n’a été observée entre S1 et S2 pour ces paramètres.
Conclusion |
La fatigue cumulée induite par une privation partielle du sommeil et une tache cognitive prolongée cause une altération des paramètres psychophysiologiques et une baisse de la performance. Une association de privation partielle du sommeil et une tache cognitive prolongée est à éviter avant chaque compétition.
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Vol 17 - N° 1
P. 77 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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