Complicity in Vienna: Science and systemic denial after 1938 - 05/03/20
Complicité à Vienne : déni scientifique et systémique après 1938
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Despite over seventy years of independent inquiries, institutional investigations, and ongoing scholarship in contemporary history, Austria continues to uncover tangible evidence that members of their medical and scientific communities shielded their own genocidal activities from the Nazi era until the end of the 20th century. To what extent does this point toward a cultural complicity, conscious or not, with compromised figures like Eduard Pernkopf or Heinrich Gross? A whole new generation of mostly Austrian researchers have challenged the “avoidance imperative” with increasing determination though often under international pressure. Yet the intransigence with which the Viennese academy safeguarded Nazi murderers in their midst after 1945 and arguably until today, compels us to re-examine what is known – and what is not. The tacit amnesty of Austrian Nazi scientists, whose story is less well-known than their German counterparts, may speak to a deeper malaise in the construction of Austrian national identity.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Malgré plus de soixante-dix ans d’enquêtes institutionnelles et indépendantes, et malgré des travaux de chercheurs en histoire contemporaine, on décèle encore en Autriche des preuves tangibles que certains des membres de la communauté médicale et scientifique n’ont cessé de dissimuler leur engagement dans le génocide Nazi. Dans quelle mesure cela pointe-t-il vers une complicité culturelle, consciente ou non, avec des personnages impliqués comme Eduard Pernkopf ou Heinrich Gross ? Une nouvelle génération de chercheurs, pour la plupart autrichiens, contestent encore « l’impératif d’évitement » avec une détermination croissante, bien que souvent sous pression internationale. Cependant, l’intransigeance avec laquelle les institutions académiques autrichiennes ont protégé les meurtriers nazis après 1945 et jusqu’à aujourd’hui nous oblige à réexaminer ce qui est connu – et ce qui ne l’est pas. L’absolution tacite des scientifiques autrichiens nazis, dont l’histoire est moins connue que celle de leurs pairs allemands, dévoile un malaise plus profond encore dans la construction de l’identité nationale autrichienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Fascism, History of science, Medical complicity, Nazi medicine, 20th Century Austria, after Freud
Mots clés : Fascisme, Histoire de la science, Complicité médicale, Médecine nazie, Autriche du XXe siècle, après Freud
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Vol 12
Article 100428- janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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