Dépistage, diagnostic et traitement des sevrages aux urgences (alcool, tabac, benzodiazépines, opiacés) - 06/04/20
Résumé |
Les services d'urgences sont des environnements propices pour le repérage et la prise en charge des pathologies liées à l'alcool, au tabac, aux benzodiazépines et opiacés. Le principal toxique incriminé lors d'un passage aux urgences reste toutefois l'alcool, en motif principal ou associé. Différentes études ont mis en évidence une prévalence d'abus ou de dépendance alcoolique de presque 10 % dans la population générale. Ces mêmes études rapportent qu'un patient sur quatre admis dans un service d'urgences l'est pour des pathologies induites par une alcoolisation. De plus, parmi toutes ces consultations pour une pathologie en lien avec une consommation d'alcool, 10 % sont admis pour une demande de sevrage en alcool. Les médecins urgentistes sont ainsi amenés à prendre en charge le sevrage aigu, et cela qu'il soit volontaire ou accidentel. Pour la majorité des sevrages, l'hospitalisation n'est pas indiquée et le médecin urgentiste est amené à orienter vers une structure ambulatoire adaptée. Certains outils thérapeutiques telles que les interventions brèves ont une place privilégiée dans un service d'urgences. Cela repose sur des preuves scientifiques et une efficacité démontrée pour réduire les consommations à risque. Des formations sont toutefois nécessaires afin de valider et d'appliquer de telles pratiques dans les structures d'urgences.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dépendance, Sevrage, Alcool, Tabac, Benzodiazépines, Opiacés, Délirium trémens
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