This paper introduces two conceptions of persons and their pain(s). The “Naïve Cartesian View” holds that persons are atomic, synchronically and diachronically unified entities that directly exemplify pain. While the “Four-dimensionalist View” holds that persons are non-atomic entities, whose pains are directly exemplified by their person-stages and only derivatively exemplified by the person. Two forms of “Four-dimensionalist View” are developed: “Cartesian Four-Dimensionalism”, and “Stage Four-Dimensionalism”. Against “Cartesian Four-Dimensionalism”, I argue that it (i) requires us to deny the moral permissibility of voluntarily chosen pains (ii) to believe that there more harms in the world than we thought, and (iii) it raises difficulties for our understanding of redemptive and pedagogical pains. Against “Stage Four-Dimensionalism”, I argue that it denies commonsense truths about punishment, compensation, and temporal neutrality, and well-being. The “Naïve Cartesian View” avoids these difficulties, so we have reason to prefer it, and a metaphysical theory consistent with it.

Cet article présente deux conceptions des personnes et de leurs douleurs. La vision cartésienne naïve soutient que les personnes sont des entités atomiques, synchroniquement et diachroniquement unifiées qui illustrent directement la douleur. Alors que le point de vue quadridimensionnel soutient que les personnes sont des entités non atomiques, dont les douleurs sont directement illustrées par les étapes de leur personne et uniquement illustrées de manière dérivée par la personne. Deux formes de vue quadridimensionnelle sont développées: le quadridimensionnalisme cartésien et le quadridimensionnalisme scénique. Contre le quadridimensionnisme cartésien, je soutiens qu’il (i) nous oblige à nier la licéité morale des douleurs choisies volontairement, (ii) à croire qu’il y a plus de méfaits dans le monde que nous ne le pensions, et (iii) cela soulève des difficultés pour notre compréhension des douleurs rédemptrices et pédagogiques. Contre le stade quatre-dimensionnalisme, je soutiens qu’il nie les vérités de bon sens concernant la punition, la compensation, la neutralité temporelle et le bien-être. La vision cartésienne naïve évite ces difficultés, nous avons donc des raisons de la préférer, et une théorie métaphysique cohérente avec elle.