We examined the anatomical and clinical results of a new wrist subphyseal arthrodesis method called chondrodesis, which relies on resorbable suture–bone fixation for children with severe paralytic hand deformities and does not require fixation devices or bone grafting. Four children's wrists underwent the procedure, resulting in three successful wrist bone fusions. The wrists were stabilized by joint fusion in 4–5 months in good positions, ranging from neutral to extension 15°, while still allowing the forearm to keep growing since the radial growth plate remained open as of the last follow-up. The procedure improved hand function (House score, Raimondi score) and appearance. It also increased control over gripping motions with the operated hand, and even restored key pinch ability in one of the patients. The youngest patient was not able to achieve bone fusion at the key sites and will need further corrective procedures at a later and more optimal age. This novel procedure is appealing because of its technical reproducibility, low cost, encouraging outcomes, ease of rehabilitation, and because it spares the physeal cartilage.

Cette étude se proposait d’examiner les résultats anatomiques et cliniques d’une nouvelle technique d’arthrodèse subphysaire du poignet de l’enfant appelée chondrodèse avec une stabilisation par ostéosuture au fil non résorbable dans les déformations sévères des mains paralytiques de l’enfant et qui ne nécessite pas de matériel de synthèse ou de greffe osseuse. Quatre mains ont été opérées chez quatre enfants. Dans les 3 bons résultats, les poignets ont été stabilisés entre la position neutre et 15° d’extension avec fusion osseuse obtenue dans un délai moyen de 4 à 5 mois. La croissance de l’avant-bras en longueur comparée à celle du côté opposé n’a pas été altérée au dernier recul grâce à la conservation du cartilage de croissance radial. Les résultats fonctionnels ont été jugés bons sur la distance pulpe-paume et selon les scores de House et de Raimondi. Une nette amélioration de la cosmétique a été constatée, avec restauration de la pince latérale dans un cas. Le plus jeune patient de la série n’a pas été amélioré à cause d’une fusion très partielle avec récidive de la déformation et une révision a été jugée nécessaire à un âge plus avancé. Cette nouvelle technique est prometteuse grâce à sa reproductibilité, son faible coût, ses résultats encourageants, avec une rééducation facile et surtout ne compromet pas la croissance osseuse grâce à la conservation du cartilage de croissance radial.