L’apport protéique module-t-il la fonction immunitaire dans un modèle murin de cancer et chimiothérapie ? - 11/05/20
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La relation entre système immunitaire et acides aminés est connue depuis de nombreuses années. Si l’apport protéique influence les fonctions immunitaires [1 , 2 ] il peut également favoriser le développement des cellules cancéreuses. Il est difficile de pouvoir prédire quelle en sera la résultante. L’objectif de l’étude est donc d’évaluer les fonctions des cellules immunitaires dans un modèle de rat cancéreux sous chimiothérapie recevant des apports protéiques croissants [3 ].
Matériel et méthodes |
Soixante-dix-huit rats femelles (Fisher 344) ont été randomisés en 6 groupes : un groupe contrôle (C) sain absolu (n=8) et avec un régime standard (100 % des besoins protéiques) et 5 groupes avec cancer (tumeur du colon “Ward” injectée en sous cutané) à J-14, et 2 cycles de chimiothérapie (CPT-11 et 5-FU)(K) à J0/J1 et J7/J8, avec des régimes différents mais isocaloriques et des quantités croissantes en protéines (50 %, 75 %, 100 %, 150 %, 200 % des besoins en protéines) (n=14 par groupe). A l’euthanasie (J9), les acides aminés plasmatiques sont dosés et le système immunitaire au niveau sanguin, splénique, des plaques de Peyer et de la tumeur sont analysés en cytométrie en flux. Le protocole a été validé par le comité éthique (APAFIS#11492-2017112715178992).
Résultats et analyse statistique |
Le cancer et la chimiothérapie induisent une perturbation des profils en acides aminés, avec en particulier une baisse de l’argininémie (C=146μmol/L vs K=125μmol/L, p<0,05). Par ailleurs, ils affectent la fonction immunitaire (seuls les fonctions immunitaires affectées sont présentés dans le Tableau 1). Cependant les différents apports protéiques n’influencent ni la croissance tumorale, ni la biodisponibilité des acides aminés ni le système immunitaire. (Analyses Statistiques : Shapiro test et ANOVA. En l’absence d’effet régime, les 5 groupes cancer+chimiothérapie ont été poolés).
Conclusion |
Ces premières données suggérent que les variations d’apports protéiques sont sans conséquences sur les fonctions immunitaires de rats cancéreux sous chimiothérapie.
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Vol 34 - N° 1
P. 72-73 - avril 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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