Excès alimentaire et sédentarité ne permettent pas d’expliquer la pandémie mondiale d’obésité commune. L’exposition précoce à de faibles doses de polluants chimiques agissant comme des perturbateurs endocriniens serait capable d’altérer de façon durable le développement des cellules adipeuses, le stockage des lipides et le contrôle neuroendocrinien de l’appétit, en entraînant des modifications épigénétiques. La réduction de certaines expositions avant et pendant la grossesse, comme chez les enfants en bas âge, est un moyen simple de prévention.

Excessive eating and physical inactivity cannot explain the global pandemic of common obesity. Early exposure to low doses of chemical pollutants that act as endocrine disruptors may have the potential to permanently alter fat cell development, lipid storage and neuroendocrine appetite control by causing epigenetic changes. Reducing certain exposures before and during pregnancy, as well as in infants, is a simple means of prevention.