Antoine Léger, le lycanthrope : une étape dans la généalogie des perversions sexuelles (1824-1903) - 29/05/20
Résumé |
Cette intervention présente le cas d’Antoine Léger, assassin, violeur et anthropophage, jugé en 1824. L’analyse de ce crime, exceptionnel par sa monstruosité et aussi par sa la pérennité du cas dont les échos se prolongent jusqu’au début du XXe siècle, permet de tracer le cheminement de l’affaire puis du cas médical. Ce cas fait l’objet d’une série de diagnostics, dans un premier temps autour de la question de la responsabilité pénale (Georget et Esquirol défendent la thèse d’un acte fou (monomanie). A partir du milieu du XIXe siècle, c’est davantage la nature de l’acte qui retient l’attention des médecins, en une psychopathologie de la cruauté qui mène à l’hypothèse des perversions sexuelles de Krafft-Ebing. Au cours de cette élaboration, la figure du loup-garou ainsi que sa forme savante, celle de la lycanthropie, paraît jouer le rôle d’intermédiaires conceptuels capable de fournir la piste d’une interprétation globale du crime.
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P. S108 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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