Le crime immotivé du schizophrène - 29/05/20
Résumé |
L’histoire de la folie montre que depuis longtemps certains crimes commis par des sujets qui sont incapables d’en donner les motifs ou qui donnent des délirants pour expliquer leur acte sont tenus pour des preuves d’aliénation mentale et que le criminel ne doit pas être condamné. Un cas célèbre est celui du parricide Pierre Rivière qui après avoir été condamné à mort pour son crime fut gracié de cette peine par Louis Philippe qui se prononça sur le rapport d’une commission d’experts qui conclurent à l’aliénation mentale du criminel non en l’examinant le criminel mais à la lecture du manuscrit écrit par celui-ci pour l’expliquer. Au XXe siècle Paul Guiraud s’est intéressé au problème de savoir si certains de ces crimes immotivés ne correspondraient pas au début d’une psychose schizophrénique alors que les autres signes de dissociation psychique ne sont pas encore apparus.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Crimes immotivés, Aliénation mentale, Schizophrénie
Vol 1 - N° S
P. S109 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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