AFPEP-SNPP – La psychiatrie libérale et la gérontologie. Quelles praxies pour quelle signature ? - 29/05/20
Résumé |
Le psychiatre libéral est confronté à une demande croissante de soin psychique en lien avec l’avancée en âge. Il y a certes le vieillissement de sa patientèle mais aussi la confrontation à son propre vieillissement.
L’interrogation, la souffrance et le vacillement psychique, qui font partie des grandes catégories des demandes, viennent ainsi se colorer de la dimension processuelle lors du vieillissement du Sujet.
Il y a les maladies psychiatriques qui apparaissent à l’âge avancé et celles qui vieillissent. La différence n’est pas toujours facile à établir. Les pratiques de la psychiatrie et la psychopathologie des personnes âgées avançant en âge ont du mal à s’exprimer compte tenu du manque d’intérêt manifesté par les psychiatres libéraux eux-mêmes.
Nous nous proposons d’exposer un travail de réflexions autour de ce que peut représenter ce temps particulier de la pratique psychiatrique déclinée dans le temps. Le praticien est personnellement impliqué par cette dynamique temporelle aux résonances sociales, médicales, neuropsychologie et de fonction de sa personnalité. Nous nous recentrerons sur la spécificité de la pratique libérale.
Pour cela nous ferons intervenir des psychiatres d’âges différents et donc proposant une lecture de leurs praxies et de l’avancée en âge avec des regards que nous croiserons. Tout d’abord, une interne sur le point de s’installer comme psychiatre libéral sans orientation clinique particulière. Ensuite, un psychiatre retraité considéré comme étant dans une semi-retraite avec une poursuite professionnelle ciblée et peu active. Pour finir un psychiatre retraité et qui souhaite poursuivre son activité de cabinet sur un rythme très proche de celui qu’il avait avant de prendre pension. La confrontation de chaque fonctionnement professionnel permettra d’extraire au mieux une praxie caractérisant « une signature ».
Le président, géronto-psychiatre libéral proposera des pistes de réflexions En effet, il manque une sémiologie qui permettrait de s’éloigner de la clinique adulte psychique « adulto-morphique », basée sur la notion quasi exclusive de perte et qui néglige ces notions de de scansions, et de pluri pathologies (sociales, médicales, neuropsychologiques, clinique de la personnalité.) bases de la clinique gérontologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Psychiatrie libérale, Géronto-psychiatrie, Sémiologie, Praxie
Vol 1 - N° S
P. S116 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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