Innovations thérapeutiques pour les patients dépendants de la cocaïne - 29/05/20

Doi : 10.1016/S2590-2415(19)30028-5 
F. Vorspan 1, J. Cabé 2 , E. Karsinti 3, L. Romo 3, A. Gay 4, L. Mallet 5, P. Domenech 5
1. Département de Psychiatrie et de Médecine Addictologique, Hôpital Fernand Widal, APHP; Faculté de Médecine Paris Diderot, Inserm Umrs1144 
2. Unité d’Addictologie, Service de Psychiatrie B, CHU Clermont-Ferrand, et EA7280, UFR Médecine, Université Clermont 1 
3. Université Paris Nanterre, UFR SPSE, Sciences Psychologiques, Sciences de l’Education, Laboratoire CLIPSYD, EA4430 
4. Département Universitaire de Psychiatrie et d’Addictologie, Hôpital Nord, CHU ST Etienne, et Laboratoire TAPE, EA7423, Université Jean Monnet, St Etienne 
5. Pôle de Psychiatrie et d’Addictologie – Service de Neurochirurgie, Personalized Neurology & Psychiatry University Department, APHP / Hôpitaux Universitaires Henri Mondor – Albert Chenevier, Créteil Et Team – Behavior, Emotion, and Basal Ganglia, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Paris 

Résumé

Le trouble lié à l’usage de cocaïne est à l’origine de nombreuses complications médicales, psychiatriques et sociales. De plus, ce trouble est associé à une multiplication par 4 du risque de mortalité standardisé.

Les patients qui présentent une dépendance constituée à la cocaïne sont souvent difficiles à capter dans les soins. Enfin, il n’existe pas de traitement de référence pour cette addiction. En particulier, les traitements pharmacologiques n’ont pas suffisamment démontré leur efficacité. Le plan de soins qui est proposé aux patients cocaïnomanes est donc pragmatique et comporte des actions de réduction des risques, un dépistage des complications ou des comorbidités addictologiques, médicales et psychiatriques et des traitements symptomatiques.

Dans ce contexte, une nouvelle offre de soins proposant des traitements ayant démontré leur efficacité dans des essais thérapeutiques bien conduits est très attendue des patients et des professionnels. Nous ferons le point de la recherche et présenterons des résultats préliminaires dans trois types de thérapeutiques innovantes destinées aux patients dépendants de la cocaïne.

Emily Karsinti, doctorante en psychologie de l’université Paris Nanterre proposera la méthodologie et les premiers résultats d’un groupe de psychothérapie basé sur les thérapies comportementales et cognitives pour la prévention de rechute de patients dépendants de la cocaïne et des cathinones.

Aurélia Gay, psychiatre addictologue au CHU de St Etienne, présentera une méta-analyse des études utilisant la stimulation magnétique transcranienne (r-TMS) et une revue des études utilisant la stimulation électrique en courant continu (t-dcs), deux techniques de stimulation cérébrales non invasives dans des indications de réduction du craving ou de réduction de consommation de cocaïne.

Enfin, Florence Vorspan présentera le premier cas clinique d’un patient dépendant au crack considéré en échec thérapeutique ayant été inclus dans un protocole évaluant la sécurité et l’efficacité de la stimulation cérébrale profonde à haute fréquence du noyau sous-thalamique. Il s’agit d’une technique nécessitant la pose neurochirurgicale d’électrodes de stimulation, placées dans la même zone anatomique que celle utilisée dans le traitement des formes sévères de maladie de Parkinson ou de TOC, et reliées à un neurostimulateur thoracique. L’évolution de ce patient avec plus d’un an de suivi est disponible.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cocaïne, Psychostimulants, Psychothérapie, r-TMS, t-DCS, Stimulation cérébrale profonde



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Vol 1 - N° S

P. S13 - novembre 2018 Retour au numéro
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  • Peut-on soigner les blessures psychiques transgénérationnelles ? Regard critique sur les « psychothérapies du transgénérationnel »
  • F. Berna
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  • Un nouveau groupe de thérapie émotionnelle de prévention de rechute pour les patients dépendants de la cocaïne ou des psychostimulants.
  • E. Karsinti, K. Piani, M. Fortias, L. Romo, F. Vorspan

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