De l’intérêt d’évaluer la Qualité de Vie en hôpital de jour Psychiatrie du Sujet Agé. - 29/05/20
Résumé |
Parmi les troubles psychiques qui touchent le sujet âgé, la dépression représente un enjeu de santé publique par sa prévalence élevée (entre 10 et 15 %), la gravité du pronostic, son impact sur la qualité de vie, l’autonomie (fonctionnelle et apragmatisme), désadaptation sociale (isolement, arrêt des investissements extérieur), l’augmentation du risque de morbi-mortalité. À l’HDJ, ce type de troubles concerne plus de 50 % de la population. Notre mission, au-delà de la stabilisation clinique, consiste à accompagner la personne de sorte à ce qu’elle se réapproprie sa vie, ses choix et ses projets (notion d’empowerment). L’objectif visé est l’amélioration de sa Qualité de Vie afin d’être au plus proche du concept de Rétablissement.
Nous avons, alors, mis en place des soins de réadaptation englobant les dimensions psychiques, physiques, sociales et environnementales.
Dès lors qu’il est établit que la dépression a un impact sur la Qualité de Vie et qu’il convient de favoriser « l’empowerment », nous avons exploré la pertinence de l’évaluation de la Qualité de Vie auprès de nos patients.
Le patient seul peut définir de façon subjective son niveau de Qualité de Vie. Nous avons choisi la « Nottingham Health Profile » comme échelle d’auto-évaluation.
La NHP a été validée à plusieurs reprises : en 1980 auprès de personnes âgées, en 1990 en France sous le nom d’Indicateur de Sante Perceptuelle de Nottingham (ISPN), puis en 2006, auprès de personnes ayant des troubles cognitifs modérés. Nous avons fait le choix de cette échelle qui correspond à la population de l’HDJ par ses validations et sa facilité d’utilisation.
Cette échelle évalue 6 items touchant la qualité de vie : les réactions émotionnelles, l’isolement sociale, le sommeil, l’énergie, la mobilité, les douleurs, au travers de 38 questions fermées.
Nous proposons d’étudier l’intérêt du recourt à cet outil par l’analyse statistique auprès d’une trentaine de patients lors d’une première évaluation.
Cela nous a permis tout à la fois de mettre en avant les items altérants le plus la Qualité de vie de nos patients, de mieux faire prendre conscience aux patients de leurs difficultés et, ainsi, adapter au mieux notre accompagnement.
L’échelle pourrait nous permettre d’évaluer l’efficacité de nos soins de réadaptation auprès de notre population, grâce à un délai d’auto-ré-évaluation que nous avons fixés à 6 mois.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dépression, Sujet Agé, Qualité de vie, Autoévaluation, Réadaptation
Vol 1 - N° S
P. S159 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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