Sommeil et cognition au stade prodromique de la maladie d’Alzheimer - 29/05/20
Résumé |
Introduction La prévalence des désordres du sommeil avoisine 50 % chez les patients déments. Le sommeil du sujet âgé peut se dégrader en raison des modifications physiologiques liées au vieillissement, de l’existence de morbidité et de pathologies intrinsèques du sommeil, voir la combinaison de tous ces facteurs. Le sommeil est impliqué dans la consolidation mnésique et les troubles ou la restriction du sommeil altèrent les performances cognitives. Peu d’études sur les désordres du sommeil au stade prodromique de la maladie d’Alzheimer.
Matériel et Méthodes L’enjeu de l’étude est de mieux comprendre les désordres du sommeil au stade prodromique de la maladie d’Alzheimer et leur contribution potentielle à la détérioration cognitive progressive caractéristique de la maladie. Notre étude est une descriptive le recrutement de 40 patients ayant des plaintes isolées de mémoire ou des troubles cognitifs légers, à fort risque de développer une démence type Alzheimer se fait au niveau de l’unité de consultation du service de psychiatrie du CHU Tlemcen Algérie. Une évaluation lors de l’inclusion et à six mois après.Une évaluation standardisée par un examen clinique, neuropsychologique, un agenda du sommeil, une acétimétrie, une évaluation de la vigilance diurne et le dépistage de somnolence (questionnaire d’Epworth), questionnaire de Berlin, une polysomnographie pendant 2 nuits consécutives a été réalisée.
Résultats et Discussion L’insomnie est fréquente 72 %, 67 % des patients avaient un syndrome d’apnée du sommeil avec un index apnée/hypopnée supérieure à 20,32 % un syndrome de jambe sans repos, 2 % un trouble du comportement au cours du sommeil paradoxal, 24 % des mouvements périodiques des jambes. La prévalence des troubles du sommeil dans notre population de patients avec trouble cognitif léger est très élevée. Les troubles du sommeil sont associés à une majoration des troubles cognitifs et psycho comportementaux. Cependant nos résultats ne sont pas comparés à ceux d’une population témoin enregistrée dans les mêmes conditions que notre population avec un trouble cognitif léger.
Conclusion L’incidence croissante de la maladie d’Alzheimer et des troubles du sommeil avec le vieillissement de la population est une préoccupation majeure de santé publique. Le trouble cognitif léger représente un risque élevé de progression vers la maladie d’Alzheimer. Certains troubles du sommeil sont associés à des difficultés cognitives et peuvent être pronostiques de démence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sommeil, Cognition, Maladie d’Alzheimer, Détérioration
Vol 1 - N° S
P. S160-S161 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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