Patients atteints de schizophrénie stabilisés et traités par la formulation trimestrielle du palmitate de palipéridone : fonctionnement et utilisation des ressources en vie réelle - 29/05/20
Résumé |
Objectifs REMISSIO, étude prospective en vie réelle de 52 semaines à un seul bras, en ouvert, visant à évaluer l’efficacité de la formulation trimestrielle de palipéridone (PP3M) chez des patients atteints de schizophrénie (SCZ) cliniquement stables. L’analyse a porté sur le fonctionnement et l’utilisation des ressources en soins en santé.
Méthodes Inclusion de patients atteints de SCZ (18-50 ans) traités de manière appropriée avec la formulation mensuelle de palipéridone (PP1M) ≥ 4 mois présentant un score total sur l’échelle PANSS < 70. Le critère d’évaluation primaire de l’étude était le nombre de patients ayant obtenu une rémission symptomatique (RS)[1] à la dernière visite ; les critères secondaires portaient sur le fonctionnement, la satisfaction à l’égard des médicaments et l’utilisation des ressources en soins en santé.
Résultats/Conclusion Au début de l’étude, le score moyen (ET) sur l’échelle PSP dans la population en intention de traiter (n = 303) était de 65,9 (14,0) ; à la dernière visite, le score moyen PSP était de 66,9 (IC 95 %, 65,3, 68,5), avec 39,8 % des scores > 70. Le changement positif moyen dans les sous-domaines de l’échelle PSP était de 1,45 (IC 95 %, 1,3 et 1,6). Un maintien comparable du score PSP à la dernière visite (moyenne, IC 95 %) a été observé dans tous les sous-groupes de patients : avec et sans RS à la dernière visite : 1,95 (0,5, 3,4) vs - 0,14 (- 2,5, 2,2) ; avec une durée PP1M>6 mois vs 4-6 mois : 1,23 (-0,3, 2,8) vs 1,52 (- 0,9, 4,0) ; et passage depuis une monothérapie antipsychotique vs polythérapie : 1,24 (- 0,2, 2,7) vs 0,08 (- 3,2, 3,4). Au début de l’étude et à la dernière visite, respectivement, 59,6 % et 61,6 % des patients et 67,2 % et 75,4 % des cliniciens étaient très/extrêmement satisfaits du PP3M. 12,2 % des patients ont été hospitalisés plus d’une fois en psychiatrie au cours de l’année précédant l’inclusion vs 2,6 % pendant l’étude. Des visites aux urgences pour des raisons psychiatriques au cours de l’année précédant l’étude et à la dernière visite ont eu lieu pour respectivement 3,6 % et 1 % des patients. En conclusion, l’utilisation pratique courante du PP3M chez les patients atteints de SCZ et stabilisés a maintenu les scores de l’échelle PSP ; les ressources de soins en santé utilisées ont diminué au cours de l’étude.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schizophrénie, Palmitate de palipéridone, Injection trimestrielle, Fonctionnement, Ressources en soin en santé, Vie réelle
Vol 1 - N° S
P. S171 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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