Patients atteints de schizophrénie stabilisés et traités par la formulation trimestrielle du palmitate de palipéridone : fonctionnement et utilisation des ressources en vie réelle - 29/05/20

Doi : 10.1016/S2590-2415(19)30434-9 
M.P. Garcia-Portilla , P.M. Llorca, G. Maina, V.P. Bozikas, H. Devrimci-Ozguven, S.W. Kim, P. Bergmans, I. Usankova, P. Cherubin, K. Pungor
1. Professeur de psychiatrie, Université de Oviedo, CIBERSAM, Espagne 
2. CHRU Clermont – Ferrand, Pôle Psychiatrie, France 
3. SCDU Psychiatrie, Université de San Luigi Gonzaga, Université de Turin, Italie 
4. Premier département de psychiatrie, École de médecine, Université Aristote de Thessalonique, Grèce 
5. Université d’Ankara, École de médecine, Département de psychiatrie, Ankara, Turquie 
6. Université nationale de Chonnam, École de médecine, Gwangju, Corée du Sud 
7. Janssen Cilag, Biostatistique & Programmation, Breda, Pays-Bas 
8. Johnson & Johnson, EMEA Medical Affairs Organization, Moscou, Russie 
9. Janssen Cilag, EMEA Medical Affairs, Issy-les-Moulineaux, France 
10. Janssen Cilag, EMEA Medical Affairs, Dusseldorf, Allemagne 

Résumé

Objectifs REMISSIO, étude prospective en vie réelle de 52 semaines à un seul bras, en ouvert, visant à évaluer l’efficacité de la formulation trimestrielle de palipéridone (PP3M) chez des patients atteints de schizophrénie (SCZ) cliniquement stables. L’analyse a porté sur le fonctionnement et l’utilisation des ressources en soins en santé.

Méthodes Inclusion de patients atteints de SCZ (18-50 ans) traités de manière appropriée avec la formulation mensuelle de palipéridone (PP1M) ≥ 4 mois présentant un score total sur l’échelle PANSS < 70. Le critère d’évaluation primaire de l’étude était le nombre de patients ayant obtenu une rémission symptomatique (RS)[1] à la dernière visite ; les critères secondaires portaient sur le fonctionnement, la satisfaction à l’égard des médicaments et l’utilisation des ressources en soins en santé.

Résultats/Conclusion Au début de l’étude, le score moyen (ET) sur l’échelle PSP dans la population en intention de traiter (n = 303) était de 65,9 (14,0) ; à la dernière visite, le score moyen PSP était de 66,9 (IC 95 %, 65,3, 68,5), avec 39,8 % des scores > 70. Le changement positif moyen dans les sous-domaines de l’échelle PSP était de 1,45 (IC 95 %, 1,3 et 1,6). Un maintien comparable du score PSP à la dernière visite (moyenne, IC 95 %) a été observé dans tous les sous-groupes de patients : avec et sans RS à la dernière visite : 1,95 (0,5, 3,4) vs - 0,14 (- 2,5, 2,2) ; avec une durée PP1M>6 mois vs 4-6 mois : 1,23 (-0,3, 2,8) vs 1,52 (- 0,9, 4,0) ; et passage depuis une monothérapie antipsychotique vs polythérapie : 1,24 (- 0,2, 2,7) vs 0,08 (- 3,2, 3,4). Au début de l’étude et à la dernière visite, respectivement, 59,6 % et 61,6 % des patients et 67,2 % et 75,4 % des cliniciens étaient très/extrêmement satisfaits du PP3M. 12,2 % des patients ont été hospitalisés plus d’une fois en psychiatrie au cours de l’année précédant l’inclusion vs 2,6 % pendant l’étude. Des visites aux urgences pour des raisons psychiatriques au cours de l’année précédant l’étude et à la dernière visite ont eu lieu pour respectivement 3,6 % et 1 % des patients. En conclusion, l’utilisation pratique courante du PP3M chez les patients atteints de SCZ et stabilisés a maintenu les scores de l’échelle PSP ; les ressources de soins en santé utilisées ont diminué au cours de l’étude.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Schizophrénie, Palmitate de palipéridone, Injection trimestrielle, Fonctionnement, Ressources en soin en santé, Vie réelle



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Vol 1 - N° S

P. S171 - novembre 2018 Retour au numéro
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  • Fréquence de rémission fonctionnelle dans une cohorte française de patients atteints de schizophrénie initiant un traitement par un antipsychotique injectable à action prolongée
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