Etude de phase 3 en ouvert évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi à long terme d’Eskétamine intranasal (ESK IN) associé à un antidépresseur oral chez des patients atteints de dépression résistante (SUSTAIN-2) - 29/05/20
Résumé |
Etude de phase 3 en ouvert évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi à long terme d’ESKétamine INtranasal (ESK IN) associé à un antidépresseur oral chez des patients atteints de dépression résistante (SUSTAIN-2).
Objectif: évaluer l’innocuité d’ESK IN (28, 56 ou 84 mg) avec un nouvel AntiDépresseur oral (AD) chez des patients atteints de Dépression Résistante au Traitement (DRT). Méthode: Etude de phase 3 en ouvert de 52 semaines sur la Sécurité d’emploi à Long Terme (SLT) où des patients (≥ 18 ans) ont été inclus directement ou transférés d’une étude chez des patients âgés (≥ 65 ans). Les patients sont entrés dans une phase d’induction de 4 semaines (IND) suivie d’une phase d’OPtimisation/MAINTenance de 48 semaines (OP/MAINT). Les évaluations de tolérance et de SLT (critère primaire) comprenaient: événements indésirables survenus sous traitement (EIAT), signes vitaux, analyses biologiques, examen physique, tolérance nasale et tests cognitifs. Les évaluations d’efficacité (critère secondaire) comprenaient : score total moyen sur l’échelle de Montgomery-Åsberg (MADRS), taux de réponse et taux de rémission dans le temps. Résultats : Sur 802 patients inclus, 691 (86,2 %) ont été inclus en direct. Les taux de sortie pour EI étaient de 6,7 % dans l’IND et de 4,1 % dans l’OP/MAINT. Les EIAT les plus fréquents (≥ 10 % des patients) étaient étourdissements (33 %), nausées (25,1 %), maux de tête (24,9 %), dissociation (22,4 %), somnolence (16,7 %), dysgueusie et hypoesthésie (11,8 %), vertiges et vomissements (10,8 %), et infection virale des voies respiratoires supérieures (10,2 %). Aucun changement cognitif cliniquement significatif n’a été noté. 55 patients (6,9 %) ont rapporté 68 EIAT graves et 2 décès ont été signalés en phase de traitement. Les analyses biologiques, l’examen physique et la tolérance nasale n’ont révélé aucun signe de préoccupation clinique. La variation moyenne du score total MADRS entre la baseline et le critère d’évaluation était de -16,4 (8,76) dans l’IND et 0,3 (8,12) dans l’OP/MAINT; le taux de réponse a été de 78,4 % et le taux de rémission de 47,2 % après l’IND. Parmi les répondeurs continuant l’OP/MAINT le taux de réponse était de 76,5 % et le taux de rémission de 58,2 % à la fin des évaluations. Conclusion: le traitement à long terme par ESK IN et AD oral a été bien toléré et aucun fait nouveau de sécurité n’a été identifié ; l’amélioration des symptômes dépressifs semble se maintenir chez les patients atteints de DRT.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Esketamine intranasal, Dépression résistante, tolérance, Sécurité d’emploi
Vol 1 - N° S
P. S176 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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