Le psychiatre et les troubles du sommeil : diagnostics différentiels rares et comorbidités fréquentes. - 29/05/20
Résumé |
La clinique psychiatrique est riche de symptômes relevant de la lignée des troubles du sommeil. L’insomnie est presque consubstantielle de la dépression, alors que la grande majorité des schizophrènes présente un trouble du rythme Veille/Sommeil (retard de phase ou inversion). Au-delà de ces notions bien connues, mais rarement bien prises en charge, on peut rencontrer des situations plus rares dont la symptomatologie psychiatrique cache une pathologie hypnologique. Nous aborderons ainsi, le syndrome de Kleine-Levine (hypersomnie récurrente), de Smith-Magenis (inversion de la sécrétion de la mélatonine), l’hypersomnie idiopathique et même le syndrome de Landau-Kleffner (épilepsie nocturne), à partir de cas cliniques. Nous verrons qu’un diagnostic psychiatrique hâtif dans ce type de cas peut mener à une thérapeutique néfaste au patient. A l’opposé de ces diagnostics différentiels rares, nous terminerons par un rappel sur les comorbidités plus fréquentes et notamment sur le syndrome d’apnées obstructives du sommeil ou le syndrome des jambes sans repos, en insistant sur l’impact de leur prise en charge sur le rétablissement de nos patients. Enfin nous proposerons quelques recommandations d’utilisation des psychotropes permettant de traiter les pathologies psychiatriques sans maltraiter le sommeil, et inversement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cycle veille sommeil, Comportement, Mélatonine
Vol 1 - N° S
P. S4-S5 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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