Décision médicale partagée : quels outils en pratique ? - 29/05/20
Résumé |
La mise en œuvre d’un traitement de maintenance efficace et bien toléré est un enjeu majeur en pratique clinique dans la prise en charge des patients avec un trouble bipolaire. Cependant, l’approche médicamenteuse seule ne permet que rarement d’aboutir à une rémission fonctionnelle voir un rétablissement. Il y a déjà 15 ans, l’intérêt de la psychoéducation était démontré dans la réduction du nombre de rechutes et l’amélioration de l’observance. Depuis, plusieurs approches non médicamenteuses ont été développées ou adaptées. Ainsi, en France, la loi du 4 Mars 2002, relative aux droits du malade et à la qualité du système de santé a consacré pour le patient un droit à la mise en œuvre d’un processus de décision médicale partagée (DMP) lors de la prise en charge médicale. La DMP permet d’augmenter la participation du patient aux décisions de santé qui le concernent et d’améliorer la qualité et la sécurité des soins [1]. Cependant, la DMP est peu mise en œuvre, notamment en psychiatrie. Les décisions restent le plus souvent prises de manière unilatérale soit par le patient soit par le praticien [2].
Un état des lieux des études disponibles sur le sujet [3] ainsi que des outils disponibles permettant la mise en œuvre de la DMP en pratique clinique sera proposé. Un guide français d’aide à la décision médicale dans le trouble bipolaire sera présenté [4].
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Décision médicale partagée, guide d’aide à la décision médicale, thérapeutiques, trouble bipolaire
Vol 1 - N° S
P. S62 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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