Addictions comportementales : quelle place chez la personne âgée ? - 29/05/20
Résumé |
Avec l’allongement de la durée de vie et l’avancée en âge de la population, la population Française compterait 23,6 millions d’habitants de plus de 60 en 2060, soit une personne sur trois selon les projections établies par l’Insee. Or, les dépendances comportementales prennent une place particulière au sein de la population vieillissante. De nombreuses forment d’addictions comportementales sont à l’étude. Cependant, au sein de la population des séniors notre attention se porte tout particulièrement sur le jeu pathologique, l’hypersexualité ainsi que les achats pathologiques. Ces addictions comportementales sont fréquemment étudiées en raison de leurs liens étroits avec la maladie de Parkinson ou du moins son traitement. La maladie de Parkinson est une pathologie du sujet âgé, ainsi les répercussions comportementales des thérapeutiques utilisées sont spécifiques à cette population. Mais au-delà de ce lien, les personnes âgées apparaissent tout particulièrement vulnérable à chacun de ces comportements pour des raisons propres. Cependant, le jeu pathologique est le trouble le plus étudié et c’est pour cette pathologie que ces raisons sont le mieux détaillées. Nous proposons donc au travers de ce travail d’exposer les vulnérabilités communes aux addictions comportementales et spécifiques à chacune d’elles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Personne âgée, Déclin cognitif, Maladie de Parkinson, Jeu pathologique, Achat compulsif et hypersexualité
Vol 1 - N° S
P. S71 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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