Soins sans consentement et adhésion aux soins - 29/05/20
Résumé |
C’est dans le cadre de la validation du Master II de sciences cliniques en soins infirmiers que j’ai réalisé une recherche clinique.
L’objet de cette recherche qualitative est de comprendre comment aider les personnes en soins sans consentement à adhérer aux soins, dans cette situation paradoxale ? Quels sont les phénomènes à l’oeuvre ? Cela au regard de la Loi du 5 juillet 2011 relative aux soins sans consentement en psychiatrie.
Après l’étude de l’évolution historique des soins en psychiatrie, et des différents courants éthiques pour comprendre le dispositif actuel. La recherche se fera auprès des patients ayant un parcours de soins sans consentement et qui aujourd’hui adhèrent aux soins. Des entretiens semi-directifs seront réalisés pour recueillir leurs témoignages et leurs vécus, et je tenterai de comprendre quels sont les facteurs et les phénomènes qui favorisent l’adhésion aux soins, l’alliance thérapeutique. Je pensais trouver des raisons d’adhésion au soin plus en lien avec les besoins du patient, alors que j’ai trouvé essentiellement de la crainte et de la peur provoquées le plus souvent par la contrainte. Avec cette recherche j’ai pu visiter le « côté patient », ce versant qui m’était finalement si méconnu, si étranger, et qui m’enseigne sur ce que provoquent les soins et notamment les soins sans consentement. Je garde précieusement cette expérience et la vigilance de cette attention nouvelle que j’ai apprise par la recherche et que je dois aux patients. Cette posture de chercheur m’a fait expérimenter une symétrie différente que celle du soignant, permettant de réajuster ma pratique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 1 - N° S
P. S80-S81 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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