De la crise de l’existence à la crise des sens… Quelle place pour l’odorat ? - 29/05/20
Résumé |
L’odorat est sans doute possible le sens le moins considéré aujourd’hui par la médecine, psychiatrie comprise. Pourtant, son utilité tant pour la survie que pour l’élaboration de nos émotions les plus fines est indéniable et il participe de la construction comodale de la conscience et de la mémoire. Les orateurs de ce symposium aborderont trois aspects en lien avec l’odorat chez l’homme et rappelleront son intérêt clinique. Tout d’abord, Julia Elbaum développera les mécanismes physiologiques et physiopathologiques de l’olfaction humaine et ses relations avec l’affectivité et les émotions : danger, plaisir, désir, survie…Cécile Hanon abordera ensuite l’univers odorant dans lequel évolue le psychiatre, confronté au monde de la relation sensorielle. Quelle connaissance de l’autre le psychiatre peut-il acquérir à partir des odeurs exhalées par son patient ? Quel impact dans la relation de soins ? Comment le « nez du psychiatre » peut-il avoir un rôle comme outil sémiologique et de diagnostic ? Enfin, Yves Sarfati, sous l’angle évolutionniste, expliquera comment l’odorat humain a pu se transformer au fil des siècles, du passage de la bipédie jusqu’à son refoulement comme tribut à la civilisation, et signe d’hygiène et d’inclusion sociales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Olfaction, Émotions, Neurosciences, Sémiologie, Psychologie sociale
Plan
Vol 1 - N° S2
P. S16 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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