Étude transversale après initiation d’un traitement par palmitate de palipéridone trimestriel : retour d’expérience du point de vue des patients et de leurs psychiatres, infirmiers et aidants - 29/05/20
Résumé |
Introduction |
La formulation trimestrielle de palmitate de palipéridone (PP3M) est une option unique dans le traitement de la schizophrénie [1 , 2 , 3 ] sur laquelle le retour d’expérience des patients n’a, à ce jour, pas été rapporté.
Objectif |
L’étude Patient, Investigator, Nurse, Carer Questionnaire (PINC-Q) évalue l’impact de PP3M du point de vue des patients et de leurs psychiatres, infirmiers et aidants.
Méthodes |
Étude internationale transversale non interventionnelle menée chez des patients ayant reçu 4 à 6 injections de PP3M, leur psychiatre, infirmier et aidant. Des questionnaires distincts ont évalué les impressions générales de chacun des acteurs et des informations limitées sur les symptômes et l’état de santé général ont été collectées. Les réponses de chacun des acteurs ont été décrites et le degré d’alignement a été analysé par les tests de concordance Kappa de Cohen ou de Lin.
Résultats |
Les résultats d’une analyse intérimaire prédéfinie de 65 patients sont présentés ici. Dans la majorité des cas (>80 %), ≥3 acteurs ont répondu aux questionnaires. Le nombre moyen (écart-type) de consultations dans les 6 mois précédents était de 3,2 (3,79) ; 3,2 (3,62) et 2,8 (1,5) selon le patient, psychiatre et l’aidant. La majorité des patients, psychiatres et aidants étaient « satisfaits » ou « très satisfaits » de cette fréquence (89 %, 95 % et 90 %, respectivement) et préféraient une fréquence trimestrielle (57,1 %, 70,7 % et 69 %, respectivement). Parmi les psychiatres, 91,7 % considéraient leur explication sur le passage à PP3M comme « très claire » contre 58,5 % des patients et 58,1 % des aidants. La plupart des psychiatres considéraient leurs patients comme « très impliqués » ou « impliqués dans une certaine mesure » dans cette décision. Parmi les psychiatres, 8,8 % ont déclaré que leur patient n’était « pas du tout impliqué » contre 26,2 % des patients. Également, pour les psychiatres, seuls 16,7 % des aidants n’étaient pas impliqués dans cette décision contre 40 % du point de vue des aidants. Le psychiatre initiait la discussion sur le passage à PP3M selon tous les acteurs (>86 %). Pour beaucoup de questions, l’alignement entre les réponses des différents acteurs était limité.
Conclusion |
Cette analyse intérimaire révèle des différences entre les réponses des différents acteurs soulignant un besoin d’alignement et permet d’esquisser les résultats finaux dont l’analyse complète sera publiée après la fin de l’étude.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schizophrénie, Antipsychotiques à action prolongée, Palmitate de palipéridone, Retour d’expérience, Patients, Pratique clinique
Plan
Vol 1 - N° S2
P. S187-S188 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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