L’allaitement et les traitements thymorégulateurs chez les patientes présentant un trouble bipolaire : série de cas avec dosage dans le lait maternel - 29/05/20
Résumé |
L’allaitement est reconnu par l’OMS comme étant le moyen d’alimentation du nourrisson à privilégier. Les bénéfices sont nombreux et démontrés sur les apports nutritionnels, d’hydratation, les besoins immunitaires, relationnels et économiques.
Le trouble bipolaire débute généralement avant 25 ans et concerne donc fréquemment les femmes en âge de procréer. De plus, le post-partum est une période à risque important de déstabilisation thymique. La poursuite d’un traitement thymorégulateur est donc très souvent indispensable.
Dans ce contexte, que pouvons-nous proposer à la patiente qui souhaiterait allaiter ?
Les données de la littérature sur l’allaitement et les traitements thymorégulateurs sont limitées. Pour certains auteurs, l’allaitement serait possible, à condition que l’humeur soit stabilisée, en choisissant une posologie minimale efficace et que le nouveau-né bénéficie d’une surveillance clinique rapprochée. Nos connaissances concernant la concentration des médicaments dans le lait maternel sont peu nombreuses et assez disparates.
Dans le cadre des consultations du centre expert du trouble bipolaire de Marseille, en collaboration avec les équipes de périnatalité et du service de pharmacologie clinique, nous recevons quelques patientes qui désirent allaiter ou qui débutent un allaitement. Nous proposons de réaliser les dosages plasmatiques et dans le lait maternel des psychotropes. Nous rapporterons une série de cas dans ce poster.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allaitement, Thymorégulateur, Trouble bipolaire
Plan
Vol 1 - N° S2
P. S189 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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