Les promesses de la remédiation cognitive - 29/05/20
Résumé |
Alors que les processus conduisant à la mise en place du comportement addictif et à son maintien se sont redéfinis en intégrant les dysfonctionnements et dysrégulations neurocognitives et émotionnelles, la remédiation cognitive apparaît comme un champ d’action thérapeutique privilégié. Alors que les premières approches se sont surtout centrées sur la recherche de la récupération cognitive des dommages induits par la toxicité des substances, la perspective d’améliorer le contrôle de soi et de lutter contre la perte de contrôle ont amené à développer des programmes spécifiques aux comportements addictifs et ciblant surtout le contrôle inhibiteur, notamment à travers des taches entraînant à éviter le biais attentionnel lié à des stimuli en lien avec le comportement addictif. Des programmes émergent visant à entraîner les fonctions cérébrales impliquées dans le processus addictif lui-même, en tant que vulnérabilité addictive, dans des environnements non spécifiques. Cependant, on retrouve une difficulté à mettre en évidence l’efficacité de ces approches, et certains profils de patients semblent répondre différemment à la remédiation cognitive, comme le montrent de récents travaux rapportant une récupération cognitive retardée chez les femmes abstinentes d’alcool. Ces différentes approches pourraient permettre de proposer des thérapies ciblées plus symptomatiques et phénotypiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Remédiation cognitive, Addiction, Fonctionnement cérébral, Inhibition, Entraînement Cognitif, Thérapeutique
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Vol 1 - N° S2
P. S20 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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