L’impact psychotraumatique des attentats de Nice sur les soignants - 29/05/20
Résumé |
« L’atmosphère de la ville et du CHU, nous étions tous déboussolés et choqués, nos regards remplaçaient les mots ». C’est par ces mots qu’une des soignantes a pu exprimer son ressenti ce soir du 14 juillet 2016, quelques instants seulement après l’attentat perpétré à Nice à 22h34 après le feu d’artifice officiel, faisant 86 victimes plus de 450 blessés somatiques, des milliers de blessés psychiques, parmi une trentaine de nationalités. Brusquement, soudainement, telle une vague déferlante, des centaines de personnes se dirigent, marchent, courent, hagards ou paniqués, d’autres sont amenés dans les coffres de voitures, tous convergent dans un premier temps vers le site de Lenval, sur la Promenade des Anglais, et sur le site de Pasteur 2 où se trouvent les services d’urgences et le SAMU. À partir de cet instant, et pour les mois, les années suivantes, le vécu des agents hospitaliers du CHU de Nice est impacté et entre dans une dynamique encore inconnue à ce jour dans le département, ces agents hospitaliers, mobilisés et renforcés par la mise en place du Plan Blanc,qui sont démenés, relayés, nuits et jours, sur zone le soir du 14 juillet 2016, comme durant la période d’activation du Plan Blanc, comme après, et encore maintenant. La présente communication a vocation à exposer les impacts potentiels et effectifs d’un tel évènement sur le plan du Psychotraumatisme, présentée succinctement, par le prisme du vécu des volontaires des Cellules d’Urgence Médico-Psychologique, des agents hospitaliers du CHU et des volontaires ayant travaillé en Institut Médico Légal.
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Vol 1 - N° S2
P. S57 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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