Désescalade thérapeutique dans les cancers de l’oropharynx induit par les HPV : mise au point - 31/05/20
Treatment de-intensification strategies for HPV-driven oropharyngeal cancer: A short review
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Résumé |
L’incidence des cancers de l’oropharynx liés à une infection par les papillomavirus humains (HPV) est en constante augmentation dans les pays développés. Ces tumeurs sont plus chimio-radiosensibles et de pronostic plus favorable que celles non liées aux HPV. De plus, elles surviennent chez des sujets jeunes et en bon état général, dont l’espérance de vie est longue. Les protocoles de radiothérapie et de chimiothérapie actuellement utilisés sont remis en question, car ils pourraient exposer les patients atteints d’un cancer de l’oropharynx lié aux HPV à un traitement excessif et à des effets toxiques inutiles. Il est possible que des schémas thérapeutiques moins intensifs puissent permettre d’obtenir une efficacité similaire avec une toxicité moindre et une qualité de vie améliorée. L’objectif de ce travail était de résumer les connaissances portant sur ces tumeurs, et leurs implications en radiothérapie. Dans cette mise au point, nous discuterons des essais de désescalade thérapeutique en cours et soulignerons les problèmes soulevés par ces études. Nous commenterons également les résultats des études récemment publiées. Trois stratégies principales seront étudiées dans ce travail : la désescalade de la drogue associée à la radiothérapie, la désescalade de la dose de radiothérapie (en situation de chimioradiothérapie concomitante, après chimiothérapie d’induction, en situation postopératoire) et la désescalade des volumes ciblés par la radiothérapie. Nos conclusions indiquent qu’il est important que les cliniciens ne changent pas la gestion des patients atteints de cancer de l’oropharynx, en dehors des essais cliniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The incidence of oropharyngeal cancer induced by human papillomavirus (HPV) infection is steadily increasing in developed countries. These tumors are more chemoradiosensitive and have a better prognosis than HPV-negative one. In addition, they occur in younger and better-off patients with longer life expectancy. Current radiotherapy and chemotherapy protocols are currently being questioned as they may expose HPV-positive patients to excessive treatment and unnecessary toxic effects. Less intensive treatment regimens could possibly achieve similar efficacy with lower toxicity and improved quality of life. The aim of this work was to summarize the knowledge on these tumors and their implications for radiation oncologists. In this update, we will discuss ongoing de-escalation trials and highlight the issues raised by these studies. We will also comment on the results of recently published de-intensification studies. Three main strategies are analyzed in the present article: the de-escalation of the drug associated with radiotherapy, the de-escalation of the radiotherapy dose (in concomitant chemoradiotherapy, after induction chemotherapy, in a postoperative setting) and de-escalation of radiation target volumes. Our findings ultimately indicate that clinicians should not change the management of oropharyngeal cancer patients outside of clinical trials.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radiothérapie, HPV, Chimiothérapie, P16, Désescalade
Keywords : Radiotherapy, HPV, Chemotherapy, P16, De-escalation
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Vol 24 - N° 3
P. 258-266 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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