Notre article aborde les diverses critiques récentes des opposants à l’homéopathie depuis une quarantaine d’années. Nous examinerons les ouvrages défavorables de médecins qui ont étudié l’homéopathie (J.J. Aulas) ou qui l’ont exercée (M. Haffen), ou bien d’un psychologue et épistémologue (Th. Sandoz). Ces critiques sont parfois de mauvaise foi, mais aussi parfois de bonne qualité. Elles nous apportent des éléments de réflexion sur les fondements de notre pratique (qualité des pathogénésies, personnalisation de la matière médicale) mais surtout questionnent les axes de recherche en homéopathie. En conclusion, nous proposerons une mise en valeur des recherches sur des animaux de laboratoire car elles peuvent démontrer à faible coût l’activité pharmacodynamique de l’homéopathie à doses infinitésimales. Ceci est le premier argument à répondre à nos détracteurs qui reposent leurs raisonnements uniquement sur l’absence d’activité de nos médicaments dilués et dynamisés.

Our article addresses various critical reviews made by opponents to homeopathy over the last forty years. We will examine the negative works by doctors who have studied homeopathy (J.J. Aulas) or who have practised it (M. Haffen), as well as a psychologist and epistemologist (Th. Sandoz). These reviews are sometimes made in bad faith, but are occasionally of good quality. They encourage us to reflect on the foundations of our practice (quality of the pathogenesis, personalisation of the materia medica) but above all raise questions regarding the focus of research in homeopathy. To conclude, we will suggest the development of laboratory animal research as an inexpensive way of demonstrating the pharmacodynamic activity of homeopathy at infinitesimal doses. This is the main argument to respond to our detractors whose reasonings are based solely on the absence of activity of our diluted and dynamized medicines.