The assessment of tumour response during and after radiotherapy determines the subsequent management of patients (adaptation of treatment plan, monitoring, adjuvant treatment, rescue treatment or palliative care). In addition to its role in extension assessment and therapeutic planning, positron emission tomography combined with computed tomography provides useful functional information for the evaluation of tumour response. The objective of this article is to review published data on positron emission tomography combined with computed tomography as a tool for evaluating external radiotherapy for cancers. Data on positron emission tomography combined with computed tomography scans acquired at different times (during, after initial and after definitive [chemo-]radiotherapy, during post-treatment follow-up) in solid tumours (lung, head and neck, cervix, oesophagus, prostate and rectum) were collected and analysed. Recent recommendations of the National Comprehensive Cancer Network are also reported. Positron emission tomography combined with computed tomography with (¹⁸F)-labelled fluorodeoxyglucose has a well-established role in clinical routine after chemoradiotherapy for locally advanced head and neck cancers, particularly to limit the number of neck lymph node dissection. This imaging modality also has a place for the evaluation of initial chemoradiotherapy of oesophageal cancer, including the detection of distant metastases, and for the post-therapeutic evaluation of cervical cancer. Several radiotracers for positron emission tomography combined with computed tomography, such as choline, are also recommended for patients with prostate cancer with biochemical failure. (¹⁸F)-fluorodeoxyglucose positron emission tomography combined with computed tomography is optional in many other circumstances and its clinical benefits, possibly in combination with MRI, to assess response to radiotherapy remain a very active area of research.

L’évaluation de la réponse tumorale pendant et après la radiothérapie détermine la suite de la prise en charge des patient (adaptation du plan de traitement, surveillance, traitement adjuvant, traitement de sauvetage ou soins palliatifs). En plus de son rôle dans le bilan d’extension et le planning thérapeutique, la tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitométrie fournit des informations fonctionnelles utiles pour l’évaluation de la réponse tumorale. L’objectif de cette revue est de compiler et résumer des données publiées sur la tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitométrie en tant qu’outil d’évaluation de la radiothérapie externe des cancers. Des données sur la tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitométrie acquise à différents moments (pendant, après les [chimio]radiothérapies initiale et définitive, et au cours du suivi post-traitement) dans les tumeurs solides (poumon, tête et cou, col de l’utérus, œsophage, prostate et rectum) ont été recueillies et examinées. Des recommandations récentes du National Comprehensive Cancer Network sont également rapportées. La tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitomètre au (¹⁸F)-fluorodésoxyglucose a un rôle bien établi en routine clinique après la chimioradiothérapie des cancers de la tête et du cou localement évolués, notamment pour limiter le nombre de curages ganglionnaires cervicaux. Cette modalité d’imagerie a également une place pour l’évaluation de la chimioradiothérapie initiale du cancer de l’œsophage, notamment pour détecter des métastases à distance, et pour l’évaluation post-thérapeutique des cancers du col de l’utérus. Plusieurs radiotraceurs utilisés pour la tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitométrie, comme ceux à la choline, sont également recommandés pour les patients atteints d’un cancer de la prostate présentant un échec biochimique. La tomographie par émission de positrons combinée à la tomodensitométrie au (¹⁸F)-fluorodésoxyglucose est facultative pour de nombreuses autres indications et la détermination des avantages cliniques de l’évaluation de la réponse tumorale par cette technique d’imagerie, éventuellement en association avec l’IRM, demeure un domaine de recherche très actif.